L'histoire :
Tandis que les journalistes font tout pour prendre Mori en photo après qu’il a été sauvé par les secours, Kurosawa aussi s’approche du jeune homme mais pour une raison différente. Il tient à lui annoncer lui-même qu’Onishi est mort à la montagne en partant le chercher mais lui précise également qu’il ne faut pas qu’il s’en veuille pour cela. Un peu plus tard, lors des funérailles d’Onishi (dont la tête est recouverte de bandages remplis avec du papier journal car elle a éclaté lors de sa chute), les regards se portent sur Mori : ce dernier ne verse pas une larme et se contente de fixer le cercueil, et les bavardages concernant sa culpabilité pour l’accident vont bon train. Une fois la cérémonie terminée, Mori se rend à l’hôpital pour voir Mizuki, toujours plongé dans le coma. Là, il annonce au corps inerte de son ami qu’il a enfin trouvé sa raison d’être : il veut devenir alpiniste, quitte à tout sacrifier pour cela...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec l’enterrement d’Onishi dans le premier chapitre, le ton est donné : plus question d’escalader à la rigolade, l’alpinisme est une passion qui peut s’avérer mortelle. Cela va pousser Mori à réaliser qu’il veut vivre à fond sa passion et, pour que les choses avancent réellement, c’est un bon de deux ans dans le futur qui s’opère au début du 2ème chapitre. On retrouve alors un Mori qui s’entraîne à fond et qui a su façonner son corps de façon impressionnante, un Kurosawa qui s’est remis à l’escalade et une Yumi qui a mal tourné. Même si c’est au final un volume de transition qui sert à nous présenter le nouveau contexte et le nouvel objectif de Mori, le récit se montre tout de même prenant car l’investissement de Mori est très communicatif, tout comme le reste du scénario, notamment via les graphismes qui regorgent de décors réalistes et de personnages débordant d’expressivité. On est donc une fois de plus conquis par la lecture dont la suite se fait attendre avec impatience.