L'histoire :
Dans le quartier de Shibuya à Tokyo, deux couples attendent dans un love hotel qu’une chambre se libère. La femme du premier couple et l’homme du deuxième sont complètement ivres et malades. Leurs partenaires respectifs commencent à chantonner la musique qui passe dans la salle d’attente et, lorsqu’une chambre devient disponible, tout deux décident d’y envoyer leurs compagnons ivres et de rester ensemble. Deux heures plus tard, nous retrouvons nos deux farceurs en plein ébat chez le jeune homme. Au bout d’un moment, ils décident d’échanger leur nom, Yukari pour elle et Hajime pour lui, ainsi que leur numéro de portables. Après une longue nuit torride, les jeunes gens se séparent et ne se reverront plus. En effet, Yukari met fin à sa vie quelques jours plus tard et sa sœur décide d’enquêter sur son suicide. Aidée d’un ami pour le moins étrange, elle prend comme point de départ le téléphone de la défunte et décide de partir à la rencontre de tous ceux qui l’ont connue pour comprendre ce geste désespéré. C’est ainsi qu’elle va faire à son tour la rencontre de Hajime…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bien que le point de départ de l’histoire de Dernier soupir soit un suicide, la mort n’en est pas du tout le thème principal. En effet, on ne saura pas comment Yukari est morte et les funérailles sont traitées de façon expéditive et un brin comique. Ici, c’est avant tout la recherche du plaisir et parfois même de l’amour qui anime les divers personnages. Cependant, certaines scènes ne servent pas à grand-chose et on espère que les prochaines rencontres sauront faire avancer l’histoire. Avec un scénario pas très évolué, on ne sait pas vraiment où tout ça va nous mener, ni ce que l’auteur tente de nous communiquer. Heureusement, les dessins de Mari Okazaki (qui pour une fois n’est pas aussi scénariste) viennent relever la qualité de ce manga. Beaucoup plus érotiques que dans ses autres œuvres, les scènes de sexe sont crues sans être vulgaires et il y a peu de décors, ce qui laisse les corps s’exprimer. Les trames sont très bien utilisées et les mouvements sont bien rendus. Comme à son habitude, l’auteur utilise de nombreux cadrages originaux, en contre-plongée ou autres. Ce premier volume nous laisse donc un avis mitigé et on attend la suite pour se faire une opinion plus éclairée. Attention, étant donné le caractère érotique de cette série, cette dernière reste réservée aux plus âgés d’entre nous…