L'histoire :
Après avoir réfléchi à la question, Hajime se rend compte que cela va prendre beaucoup de temps pour rencontrer les 196 personnes inscrites dans le répertoire de Yukari. Yoshio part seul de son côté, tandis que Reiko et Hajime partent en voiture. Pendant le trajet, ils parlent de la défunte mais Hajime décide de s’intéresser à la sœur et lui fait le coup de la panne devant chez lui. La jeune fille n’apprécie pas le piège mais elle accepte tout de même d’entrer dans son appartement. Là se trouve toujours la demoiselle qu’avait laissée Hajime et ce dernier se met à espérer une partie de jambes en l’air à trois. Discrètement, il verse du somnifère dans leurs verres et, lorsque le médicament commence à faire son effet, il se met à tripoter Reiko… De son côté, Yoshio rencontre un marin pêcheur qui lui dit connaître les raisons du suicide de Yukari. Après un monologue de trois longues et interminables heures, ce dernier s’en va en disant à l’enquêteur en herbe que, si la jeune femme n’a pas donné d’explication, c’est sûrement qu’elle ne voulait pas qu’on les connaisse…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier volume moyen contenant de nombreuses scènes érotiques, Dernier soupir revient en donnant cette fois-ci la part belle à l’humour, laissant le parcours initiatique et la quête du plaisir de côté. En effet, les scènes coquines sont moins nombreuses que dans le tome précédent et la plupart des situations sont tournées en dérision. Hélas, l’humour n’est pas vraiment maîtrisé par l’auteur et la majorité des gags ne font pas mouche. L’intrigue aussi perd de son intérêt avec des rencontres dont on se demande encore à quoi elles servent. Les séquences d’émotions ne sont pas vraiment émouvantes non plus et l’histoire semble piétiner quelque peu. Le scénario est heureusement sauvé par des graphismes de bonne qualité, comme toujours avec Mari Okazaki, avec des décors un peu plus présents que d’habitude et un découpage original. Les personnages sont très expressifs et ces demoiselles ont des formes généreuses. Au final, on est plutôt déçu par le scénario mais la qualité des dessins vient relever le niveau.
