L'histoire :
Cela fait un moment que Nanami n’est pas revenue au lycée. En fait, la demoiselle n’a pas envie d’y retourner car certaines rumeurs courent sur elle et, comme personne ne vient au temple, elle passe son temps à manger et à regarder la télévision. Les jours passent et la demoiselle ne semble pas vouloir changer son rythme de vie. Cependant, tout bascule lorsqu’elle apprend à la télé que Kurama, un jeune homme célèbre pour sa beauté et son côté obscur, va aller dans son lycée : la demoiselle a soudain très envie d’aller en cours. Hélas, Tomoé ne l’entend pas comme cela et, pour protéger Nanami d’éventuelles attaques de yokai, il tolère qu’elle aille en classe à la seule condition qu’elle porte un fichu avec des oreilles de renard. Malgré la honte que cela engendre, Nanami accepte sans se douter une seule seconde que Kurama n’est pas ce qu’il prétend et qu’il va s’en prendre à elle...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans le premier volet, on faisait connaissance avec Nanami et ses yokai de compagnie, la jeune fille aidant les créatures fantastiques à régler leurs problèmes de cœur. Ici, ce sont deux yokai qui vont venir semer la zizanie : un tengu qui veut obtenir le statut de dieu en volant les pouvoirs de Nanami et une déesse de la foudre qui veut faire de Tomoé son esclave. La partie avec le tengu est essentiellement axée sur l’humour, entre le fichu que doit porter Nanami et des situations tout simplement improbables comme une autruche poursuivie par une boule de feu dans le lycée. Le résultat est plutôt réussi et rythmé, les gags étant très percutants. De plus, cela agrandit le cercle des personnages secondaires car, loin de ne durer qu’un ou deux chapitre, la créature fait partie intégrante de l’intrigue et reste sur le chemin de Nanami. Le passage avec la déesse de la foudre est quant à lui plus porté sur les sentiments : malgré leurs nombreuses disputes, Nanami et Tomoé ne veulent pas être séparés et réalisent l’attachement qu’ils se portent. Là aussi, il y a de l’action mais ce sont les émotions qui priment pour un rendu tout à fait charmant. Les planches, toujours fournies, nous présentent des dessins soignés, à la mise en scène dynamique et aux personnages très expressifs. Certaines scènes d’action ne sont pas toujours fluides mais celles-ci sont peu nombreuses, donc ce n’est pas très gênant pour l’instant. Vous l’aurez compris, ce deuxième volume confirme le charme divin de Nanami et nous donne envie de suivre un peu plus cette déesse peu ordinaire.
