L'histoire :
Hana ne comprend pas : les parents de Hayato semblent lui laisser le choix de son avenir mais le garçon déclare vouloir reprendre le restaurant familial plutôt que de réaliser son rêve de devenir pâtissier. En raccompagnant Hana chez elle, Hayato lui explique alors qu’il fait cela pour son défunt grand-père mais n’en dit pas plus de peur de pleurer devant elle. Une fois rentrée, Hana court pleurer dans sa chambre : alors que Hayato a tant fait pour elle, la voici incapable de lui rendre la pareille. Le lendemain, après le cours de cuisine, Hayato quitte la salle pour aller rapporter les ingrédients en salle des profs. Hana en profite pour parler de lui avec Matsuyama : elle aimerait être aussi proche que lui de Hayato. Matsuyama lui apprend alors qu’elle est la seule à qui Hayato ose se confier et va lui faire un autre aveu beaucoup plus troublant qui va tout changer…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Contrairement au volume précédent où l’histoire n’avançait pas beaucoup, ici les choses se précipitent. Ainsi, Hayato nous explique pourquoi il souhaite sacrifier son rêve, sa relation avec Hana monte enfin d’un cran, l’apprentissage des deux jeunes gens s’intensifie, un parent s’oppose à leur relation et les partiels commencent. Pas de répit donc, mais un rythme très élevé : heureusement, ces évènements en avalanche ne s’enchaînent pas brusquement et la narration reste très fluide. Les sentiments des personnages sont bien évidemment mis à l’honneur et ceux-ci nous réservent d’ailleurs des surprises : la déclaration amoureuse ne surprendra personne mais les autres réactions sont quant à elles plus inattendues et rendent donc la lecture plus prenante. De plus, même si on est dans une histoire d’amour sur fond de cuisine, on apprécie que les efforts de Hana et Hayato pour aider leur famille et suivre leur apprentissage soient un peu plus mis en avant : cela rend l’intrigue un peu moins légère tout en appuyant l’originalité du titre. Vous l’aurez compris, ce 5ème volume offre une lecture pleine de saveurs.