L'histoire :
Hayanu est sous le choc de découvrir que c’est le père de Hyûga qui l’avait servie quand elle était petite. En fait, à l’époque, le père de Hyûga était apprenti dans le restaurant et tentait régulièrement de placer ses propres recettes. C’est d’ailleurs ce qu’il fit le jour où Hayanu était venue, ce qui lui avait valut une bonne engueulade de son chef par la suite. Cette anecdote n’entache heureusement pas le bon souvenir que garde Hayanu de cette journée et la demoiselle explique au paternel de son ami que c’est depuis ce jour qu’elle rêve de devenir maître sushi. L’homme est plus qu’heureux en entendant cela et il propose aussitôt à Hayanu de faire un stage d’apprentissage dans son restaurant. Cependant, avant d’accepter, la demoiselle doit s’acquitter d’une lourde tâche : annoncer à ses parents qu’elle ne compte pas reprendre la pâtisserie familiale...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sur les trois-quarts de ce volume, Hayanu est au cœur de l’intrigue, et plus particulièrement son choix de devenir maître sushi. En effet, la demoiselle se voit proposer un travail par le père de Hyûga et elle doit donc avouer clairement sa passion à ses parents, ce qui va rendre triste tout le monde : les parents et le petit frère de la demoiselle, Hayanu elle-même ainsi que ses amis. Ici, l’intrigue met donc en avant le manque de communication de la jeune fille avec ses parents et les quiproquos qui en découlent, tout en faisant remarquer que s’accrocher à son rêve peut se révéler assez égoïste. En nous donnant le point de vue de tous les personnages, le récit se montre assez émouvant et prenant, et on est une fois de plus conquis par la lecture. Le dernier quart s’intéresse quant à lui à Hyûga qui va devoir se frotter de son côté à la même situation que Hayanu : il va devoir annoncer à son père qu’il veut devenir pâtissier. Même si le scénario soulève des points sérieux, le ton reste léger grâce à un humour très présent, ne serait-ce qu’avec le caractère barré des personnages. Au final, ce troisième volume est une réussite de plus et on ne demande qu’à poursuivre la lecture.
