L'histoire :
Ce matin, Jinbe court au restaurant où travaille Haru. Seulement, dans la précipitation, le jeune homme trébuche et se retrouve allongé au sol au-dessus de Haru, ce qui attise immédiatement l’hostilité des clients qui sont tous jaloux et considèrent la demoiselle comme leur trésor. Après une raclée de la part de ceux-ci, Jinbe explique la raison de se venue : il tient à en apprendre plus sur Mugai. Haru ne le connaît pas personnellement mais peut lui répéter les racontars de ses clients : autrefois, Mugai appartenait à une bande de mercenaires qui tuait les monstres sur commandes et il était le plus fort au sabre. Ces révélations ne font qu’attiser l’enthousiasme de Jinbe avant qu’il ne retourne au Mushibugyo. Là, il apprend que Mugai a reçu une requête d’un homme du shogunat des plus haut placés : comme chaque mission doit être faite en binôme, Mugai a désigné Jinbe comme assistant. Celui-ci est ravi de pouvoir montrer ce qu’il vaut à celui qu’il admire. Il ignore que Mugai ne l’a pas choisi car il a de l’espoir pour lui mais parce qu’il le considère comme une faible perte en cas de décès...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier opus à la trame assez classique, celui-ci suit un schéma tout aussi déjà-vu pour nous montrer l’évolution de Jinbe. Le jeune homme va en effet accompagner successivement Mugai et Hibachi dans des missions, ce qui va être l’occasion pour Jinbe de montrer qu’il est plus costaud qu’il n’en l’air et pour nous de faire plus ample connaissance avec les tueurs d’insectes. En ce qui concerne Mugai, on découvre ainsi un tueur froid et solitaire qui va donner à Jinbe encore plus de motivation pour se battre. Quant à Hibachi, celle-ci va se positionner en tant que rivale de Jinbe car elle aussi admire Mugai. Dans le même temps, Jinbe fait bien évidemment ses preuves et, malgré ses maladresses, dévoile une certaine utilité et permet aux membres du Mushibugyo de commencer à avoir un esprit d’équipe jusque-là inexistant. Certes, le procédé est classique mais la formule est déjà plus efficace ici et on se trouve donc un peu plus embarqué dans le récit qu’au volume 1. L’action est plutôt plaisante et la variété des insectes permet de ne renouveler sans cesse les combats, ce qui est fort appréciable même si on craint qu’à terme le manque d’inspiration puisse se faire sentir. Néanmoins, le rendu est jusque-là plaisant et le style personnel de l’auteur est fort sympathique : les exagérations sont toujours un peu trop nombreuses mais reflètent bien le caractère entier des personnages. De plus, le comique de répétition nous permet de profiter de scènes de fan-service qui en feront sourires plus d’un ! Ce deuxième volet est donc encore très classique mais commence à donner un peu plus de personnalité à la série et on espère que la suite saura la faire décoller encore un peu plus.