L'histoire :
Sans leur dire pourquoi, Zen entraîne Hakka et d’autres villageois clandestins dans la forêt, et le parcours est plutôt fatiguant. Au bout d’un moment, ils arrivent près d’une maison isolée au milieu des arbres dans laquelle se trouve une femme seule. Si Hakka est plutôt dubitatif, Zen lui explique qu’il s’agit de sa maison avant de fondre comme un éclair sur la femme. Aux abois, celle-ci sort un couteau et manque de justesse de blesser Zen. Quand elle se rend compte que celui qui se tient en face d’elle est Zen, la femme sourit : elle est en quelque sorte la grande sœur du tueur. Cette dernière invite donc le groupe à manger chez elle mais une chose la perturbe : pourquoi a-t-elle vieilli ces vingt dernières années alors que ce n’est pas le cas de Zen ? N’ayant pas de réponse à cette question, Zen l’interroge sur son passé oublié mais, hélas, la femme ne peut rien pour lui : lorsqu’elle l’a rencontré pour la première fois, Zen avait déjà perdu la mémoire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Contrairement au volume précédent, l’intrigue plonge directement dans l’action et les révélations. Malgré des retrouvailles avec celle que Zen considère comme sa grande sœur, le premier quart ne fait que renforcer les mystères autour du jeune homme (qui n’est d’ailleurs pas si jeune que cela apparemment). Après cela, le tueur décide de retourner à la propriété du maréchal pour essayer d’en savoir plus sur lui et c’est là que le récit prend tout son intérêt. On se rend compte que les évènements du précédent volume (comme sa rencontre avec Lîn) n’étaient pas dus au simple hasard et que les personnages cachent bien leur jeu : ainsi, la révélation sur Hakka est stupéfiante et le passé de Zen est encore plus terrible que ce que l’on pouvait s’imaginer. L’auteur sait manier le suspense et arrive à jouer avec nos nerfs, l’histoire ne s’en trouvant que plus intéressante. Mis en scène par des graphismes dynamiques, ce titre est un bon récit d’anticipation qui devrait plaire aux amateurs du genre.