L'histoire :
Voici quelques-unes des histoires de ce recueil :
L’incident de Sakai : Pour faire fuir les français qui semaient le trouble dans le village de Sakai, la milice locale n’eut d’autre choix que de faire feu sur les soldats étrangers et certains périrent au cours de ce qui fut baptisé « l’incident de Sakai ». Aussi, le ministre plénipotentiaire français demanda réclamation et requit la peine de mort contre les soldats du fief qui n’avaient fait que protéger leur ville…
Fief Ogaki : des samouraïs contre l’eau : Chaque hiver, la digue cédait sous la crue de la rivière Ibi qui inondait alors le château du fief Ogaki. Le fondateur du fief avait fait stipuler que chacun devait faire de la lutte et de la prévention contre le péril fluvial une priorité, quitte à se sacrifier pour cela. Au cours de l’une de ces crues, Igaki, membre de la brigade chargée de la digue connu pour être taciturne, redoubla d’efforts pour motiver ses troupes, à tel point que le moindre commentaire sur l’un de ses ordres était immédiatement puni de mort…
L’affaire de Kashima : Les Maeda étaient l’une des maisons seigneuriales les plus riches du Japon. Cependant, le territoire de Kashima avait beau être dans son fief, il n’était pas pour autant sous son autorité, dû à une faveur d’autonomie accordée par le souverain de l’époque, presque 90 ans auparavant. En découvrant cela, le seigneur Maeda décida d’y remédier quitte à utiliser la force ou de viles stratégies…
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Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Tueur ! et La force des humbles, voici un nouveau one-shot de Hiroshi Hirata qui se présente encore une fois sous la forme d’un recueil de nouvelles, dont une partie est tirée de faits réels (notamment en ce qui concerne la nouvelle qui donne son titre au recueil). Cette fois, c’est le thème de la guerre qui est à l’honneur, que ce soit pour défendre un village, pour occuper un territoire ou bien encore par fierté, et, à travers chaque histoire, on découvre un homme qui se bat pour ses convictions et/ou son honneur. Les récits sont bien menés et rythmés et, même si les valeurs mises en avant semblent aujourd’hui désuètes (comme le seppuku par exemple, point sur lequel, entre autres, l’éditeur japonais s’explique dans une postface intéressante), on se laisse facilement prendre par la lecture. Les graphismes sont eux aussi typiques du genre gekiga et leur rendu est de bonne qualité : les cases sont fournies, les décors nombreux et détaillés, les personnages ont des traits réalistes, l’encrage et le tramage sont soignés… En revanche, le découpage fait rarement preuve d’originalité et le style vieillot ne plaira pas à tous. En tous cas, les amateurs du genre seront ravis par ce titre somme toute assez intéressant.
