L'histoire :
Le professeur Ritz est perplexe car il a l’impression d’avoir une nouvelle élève : une demoiselle studieuse avec un foulard sur la tête et de grosses lunettes. Etant donné que Yoyo se tient sur l’épaule de cette personne, Ritz en conclut qu’il doit s’agir de Cello, ce qui est confirmé quand la demoiselle lui demande de l’aide sur un exercice qu’elle ne comprend pas. Ritz est ravi de constater que Cello s’investit enfin dans ses études mais ce soudain changement de comportement l’intrigue. Cello lui explique alors qu’elle a décidé de renoncer à l’infirmerie. En fait, elle a été très troublée par le professeur Guel quand elle avait voulu le prendre en photo et elle a décidé d’ignorer l’homme tant qu’elle n’aura pas compris ce qu’il s’est passé. Guel se rend rapidement compte du manège de la jeune fille, d’autant plus que celle-ci l’évite ouvertement dans les couloirs, mais n’en saisit pas les raisons. Aussi décide-t-il de faire la même chose pour être le premier à mettre un vent à l’autre. S’en suit alors un affrontement absurde entre Cello et Guel, sous le regard étonné des autres...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis l’épisode du volume précédent où Cello a faillit prendre une photo du professeur Guel en train de rougir, les deux jeunes gens ne s’adressent plus la parole. Heureusement, leur façon de s’ignorer mutuellement est assez amusante et ne rend donc pas le récit triste. De plus, on sait que cela ne va pas durer longtemps et, tout au long du volume, leur relation ne va cesser d’évoluer - sous le regard jaloux et inquiet de Yoyo et de la terrible Olga - car la demoiselle réalise enfin la nature de ses sentiments. Parsemé de gags (il faut dire que les personnages ont souvent des comportements étonnants), l’histoire a un ton léger et ne pas virer dans le sentimental à outrance fait partie de son charme. Graphiquement, les pages sont toujours très fournies mais jamais surchargées et la mise en scène est soignée (on retiendra surtout les découpages du tramage de fond par les oiseaux pour casser l’ambiance romantique). De plus, les personnages dégagent beaucoup d’émotion et sont charmants (les oiseaux sont aussi tous très mignons), sans parler de leurs originales tenues de fête. Au final, cet avant-dernier volume fait avancer les choses et le prochain - et dernier - se fait attendre avec impatience.