L'histoire :
Il existe quelque part au sud une île isolée du nom d’Opale, dont toutes les couleurs sont scintillantes. Là-bas, les plumes des oiseaux ont des couleurs absolument fantastiques que seuls les magiciens appelés colormanciens sont capables de manipuler : ils peuvent la prélever sur l’animal pour ensuite transformer de simples pierres en joyaux et des tissus ordinaires en brocarts somptueux. A l’académie nationale des colormaniens, Cello est une jeune fille qui fait équipe avec l’oiseau Yoyo. Seulement, la demoiselle a beau faire des efforts, elle n’en demeure pas moins mauvaise en cours pratiques. C’est pourquoi elle doit passer un examen de rattrapage pour ne pas redoubler son année. Elle se présente donc devant le jury qui lui demande alors de teindre une étoffe de la couleur de Yoyo. La demoiselle s’exécute aussitôt : après avoir pris de la couleur des plume de son oiseau, elle s’apprête à la déverser sur le tissu. Malheureusement, ce n’est pas l’étoffe qui prend de la couleur mais ses cheveux et ceux du professeur Nidonna qui deviennent roses. Après que Cello se soit rendue à l’infirmerie pour que le professeur Guel lui rende sa couleur initiale, la demoiselle croise Nidonna qui lui donne un bonbon qui devrait lui permettre de se changer les idées avant l’évaluation du lendemain. Le soir venu, Cello ne prend que la moitié du bonbon, Yoyo s’étant déjà occupé d’en manger le reste. La jeune fille et l’oiseau réalisent alors qu’il s’agit en fait d’un somnifère mais il est trop tard et ils s’endorment. C’est alors que quelqu’un s’introduit dans leur chambre et kidnappe Yoyo...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le décor de cette nouvelle série se situe dans un monde original puisqu’il s’agit d’une île où les couleurs des oiseaux sont de véritables trésors que seuls les « colormanciens » savent manier. C’est dans ce contexte que l’on suit Cello, une jeune fille qui fait des études de colormancie mais qui n’est malheureusement pas douée du tout et passe donc la plupart de son temps à l’infirmerie pour faire décolorer ses maladresses. Pour l’instant, l’intrigue n’a pas de fil conducteur et les trois histoires qui nous sont présentées servent surtout à présenter les personnages et leur univers. Le ton est certes un peu mièvre et enfantin mais la magie opère pourtant, à l’instar d’une série dans la même veine comme Chocola et Vanilla, notamment grâce à des graphismes charmants : les personnages sont expressifs et mignons (même les méchants), le trait est fin et soigné, les décors sont détaillés, et le découpage et la mise en scène sont dynamiques. Pour un premier volume, celui-ci est donc tout à fait correct et on est curieux de voir comment va évoluer le titre.
