L'histoire de la série :
Natsume est employé par le gouvernement japonais pour redresser la barre de l’agriculture car le secteur est au plus bas. Pour cela, il se rend dans un village afin de bien comprendre le problème et se dévoue corps et âme pour réussir sa mission : doubler le nombre d’agriculteurs en trois ans.
L'histoire :
Eté 2007 - Le gouvernement japonais est obligé de constater que son agriculture est en train de devenir inexistante, le désintérêt des jeunes pour le monde agricole et les imports en étant les causes. Le 1er Ministre décide alors de ne pas laisser les choses en l’état et envoie un jeune membre du ministère, Shuntaro Natsume, établir un bilan afin d’avoir 15.000 agriculteurs de plus dans 3 ans. Le jeune homme est emballé à cette idée et doit pour cela se rendre dans une petite ville de campagne et dans son lycée agricole. Mais sa mission ne serait peut être pas si glorieuse que ça car, en cas d’échec, il pourrait servir de bouc émissaire au gouvernement. A l’aéroport, il quitte Mlle Nanako, une amie éprouvant des sentiments à son encontre et, arrivé à bon port, prend le taxi. Il demande au chauffeur de s’arrêter lorsqu’il voit un vieil homme arracher des pousses de riz. Etonné, Natsume l’interroge alors et apprend que les fonctionnaires ont fixé des quotas permettant à ceux les respectant d’obtenir des aides de l’Etat. Arrive alors un jeune homme appelé Kohei : sa rencontre avec Natsume risque de changer bien des choses…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Composée de 3 tomes, Les fils de la terre est une série parue en 2002 au Japon sous le nom Tsuchinnoko et qui est née de l’union de Jinpachi Môri et d’Hideaki Hataji. Le 1er est connu en nos contrées pour être le scénariste de la série Tajikarao l’esprit de mon village (chez Delcourt). Le scénariste nous sert un sujet d’actualité où l’écologie tient une place importante. L’histoire est passionnante dès le départ et nous fait suivre avec grand intérêt les choix de Natsume et leurs impacts sur le milieu agricole, mais aussi sur la politique. Le récit est très documenté et la comparaison d’André Clavé (un journaliste de L’écho du Centre) en fin de volume entre le Japon et le Limousin est assez juste tant la situation des agriculteurs est différente géographiquement mais semblable sur le plan humain. Hideaki Hataji nous montre tout son talent qui nous était inconnu à ce jour. Ses dessins sont fins, ses personnages ont des proportions réalistes, et les trames sont peu utilisées mais les décors, variés et très présents, fourmillent de détails. Au final, ce 1er tome est une bonne surprise car celui-ci est passionnant du début à la fin. A lire !