L'histoire :
Cela fait une semaine que Risa a offert des chocolats à Ootani et celui-ci en garde toujours la trace sur le front. En effet, elle les lui avait jetés à la figure et il vient s’en plaindre auprès d’elle. Tous deux finissent par se disputer une fois de plus et leurs camarades ne peuvent que constater que le râteau qu’a pris Risa n’a visiblement rien changé dans leur relation. En tous cas, le jeune homme n’est pas vraiment rancunier et, le lendemain, il lui offre une place pour le concert d’Umibouzu qui aura lieu deux jours plus tard, en prétextant qu’il ne veut pas lui donner le jour du White Day. Seulement, à la veille du concert, Ootani ne vient pas en cours parce qu’il est malade et, poussée par ses amies, Risa se rend chez lui. La mère de l’adolescent lui ouvre la porte et est persuadée qu’il s’agit de la copine de son fils. Elle amène alors la jeune fille dans la chambre d’Ootani et, une fois seule avec lui, celle-ci lui demande si elle n’a vraiment rien d’attirant. C’est alors que le garçon l’embrasse avant de s’évanouir à cause de la fièvre. Le lendemain, Risa tente de lui reparler de ce baiser mais le jeune homme ne s’en rappelle absolument pas…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce sixième volume favorise encore plus que ses prédécesseurs le côté sentimental par rapport à l’humour. En effet, l’histoire se concentre sur Risa qui s’est prise un râteau et tente d’oublier son amour pour Ootani. De plus, l’arrivée d’un nouveau personnage, un professeur beau gosse, vient relancer l’intrigue et créer des situations tantôt tristes tantôt comiques. Le rythme reste donc plutôt soutenu et, même si certains rebondissements sont prévisibles, on se laisse facilement emporter par l’histoire. Graphiquement, le style est très épuré, le découpage bien classique, les décors sont quasiment absents, remplacés par du tramage et, lorsqu’ils ne le sont pas, ils restent peu détaillés. Cependant, les personnages sont très expressifs et, contrairement à la plupart des titres de ce genre qui se déroulent dans un lycée, les protagonistes ne sont pas en uniforme, chacun ayant son propre style vestimentaire. Malgré des dessins de qualité moyenne, le scénario ne s’essouffle pas et l’on attend le prochain volume avec impatience.