L'histoire :
Mitsuko et ses trois amies sont perplexes quand la tante de la jeune fille sort du réfrigérateur une bouteille contenant un liquide très sombre avec un dépôt noir dans le fond. Comme il est impossible de deviner ce qu’est cette mixture, Mitsuko craint le pire et commence à paniquer quand sa tante en verse dans des verres et y ajoute de l’eau. Les quatre demoiselles sont plutôt dégoutées par ce qui leur est servi mais elles n’osent pas refuser de boire le liquide. A leur grande surprise, la boisson est plutôt bonne : en fait, il s’agit d’une mixture faite maison et spéciale enzymes. La tante de Mitsuko verse ce qu’il reste de ce liquide dans des petits flacons et en donne un à chaque lycéenne en leur expliquant comment l’utiliser pour se faire un masque de beauté. Le soir, Mitsuko ne résiste pas et se fait donc un masque avec son Falcon, espérant que Tabaki remarque un changement le lendemain...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier tiers de ce volume est consacré à des habitudes saines : boisson et masque de beauté à base de concentré d’enzymes ainsi que fermentation des herbes sauvages sont au programme. Pour ne pas s’ennuyer, on a le droit à un cours sur les enzymes qui oscille entre Il était une fois la vie, des sentaï et Hokuto no Ken, ce qui rend la leçon très plaisante. Quant à la récolte, celle-ci vire au concours de ramassage de feuilles et on passe également un bon moment. Puis, l'histoire reprend ses droits et Mitsuko va avoir le cœur troublé, d’abord par Chôsuke puis par Tabaki. Ce dernier va d’ailleurs nous faire découvrir sa vie de manière plus importante et on va enfin savoir ce qu’il ressent vraiment pour Mitsuko. Les sentiments sont à l’honneur sur les deux autres tiers et le rendu est très divertissant car il y a certes de l’amour, mais également beaucoup d’humour et de rythme. Le scénario continue donc de nous faire passer un bon moment et les graphismes ne sont pas en reste, notamment via les mimiques des personnages. En résumé, ce troisième volet remplit bien son contrat et on compte sur la suite pour en faire de même.