L'histoire :
Tout l’entourage de Naruto se rend à ses funérailles : sa mère, Mitsuko et sa famille, ses camarades de classe et son ancienne patronne... Tous ont du mal à réaliser que le garçon est mort, surtout qu’il n’avait jamais parlé de sa maladie au lycée. Après le discours émouvant de la mère de Naruto, le cercueil est emmené vers l‘incinérateur : en pleurs et refusant de le voir partir, Mitsuko est retenue de force par son oncle... Cinq jours plus tard, Mitsuko est en proie à une dépression : depuis les funérailles, elle ne mange plus, ne dort plus et reste prostrée dans sa chambre. Seul Petit Four, le chien, ose s’aventurer dans la pièce. Au bout d’un moment, Mitsuko finit par boire un peu de soupe et prendre un bain avant de tout dévaster dans sa chambre. Elle se reproche d’être en vie et craint d’avoir privé Naruto de bonheur en le mettant au régime...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En se terminant sur la mort de Naruto, le volume précédent était un véritable choc et c’est donc tout naturellement que celui-ci s’ouvre sur les funérailles du jeune homme. Tout le premier tiers nous montre comment Mitsuko subit l’absence de son petit ami, entre dépression, mélancolie, regret et culpabilité. La détresse de la demoiselle est plus que palpable et il est assez difficile de retenir ses larmes tant les émotions nous touchent. Puis, Mitsuko tente de reprendre pied et, en parlant avec les autres connaissances de Naruto, découvre de nouvelle facettes du garçon. Là, le ton se radoucit et c’est surtout l’amour qui est porté au premier plan. Enfin, après une mini conclusion de l’année scolaire, on a le droit à un épilogue se déroulant 13 ans après : plus dans l’humour, cette partie est agréable mais laissera perplexe sur quelques points (un mariage entre deux membres de la même famille, la conversion de Mitsuko au lavement...). En outre, en bonus de fin se trouve l’histoire courte à l’origine de la série, où l’on découvre qu’humour et amour se côtoyaient déjà dès le départ. Allant des larmes aux sourires, ce dernier volet offre un large éventail d’émotions et nous conquiert du début à la fin.