L'histoire :
Tachibana demande à Asuka si la peluche qu’il est en train de coudre est le cadeau qu’il a va offrir à Ryo, son anniversaire étant à la fin de la semaine. Il n’en est en fait rien car l’otomen a prévu un présent bien particulier pour l’occasion : il va cuisiner un gâteau juste pour elle. Après les cours, le jeune homme s’arrête donc devant une pâtisserie et regarde les gâteaux en vitrine pour avoir des idées. Il a la surprise de rencontrer le père de Ryo qui lui demande alors des conseils sur les goûts féminins. Le lycéen accepte rapidement de lui montrer ce qui plaît aux femmes et commence par l’emmener dans un centre commercial, plus particulièrement un magasin où les peluches mignonnes règnent en maître. Seulement, la clientèle étant exclusivement féminine, les deux hommes sont regardés bizarrement et catalogués en couple homosexuel. Le père de Ryo se sent oppressé par la présence des peluches et les regards suspicieux, mais il ne se doute pas que son enfer dans le monde du kawaï ne fait que commencer…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar du volume précédent, l’histoire ne progresse pas vraiment mais l’humour omniprésent arrive à maintenir notre intérêt. L’anniversaire de Ryo est en effet l’occasion pour le père de la jeune fille de tenter de comprendre le monde des femmes, et donc des otomen, et son malaise face au kawaï est très amusant. Puis, on a le droit à l’habituel voyage à la mer qui, à défaut de tourner à la balade romantique sous un coucher de soleil, devient un concours de paillottes pour attirer le plus de clients. Bien que prévisibles, les évènements sont rythmés et nous entraînent assez facilement. De plus, les graphismes sont toujours aussi plaisants, la surenchère du tramage chatoyant et des trucs mignons n’étant jamais trop alourdissant (sauf parfois dans le but de créer un gag). Les personnages sont tous des beaux gosses et Ariake nous réserve à ce propos une bonne surprise. Au final, l’histoire n’avance pas mais nous offre un bon moment de détente : on espère quand même que la suite saura faire évoluer l’intrigue.