L'histoire :
Lorsque le corps sans vie de Shino est retrouvé sur la plage, Ogon rentre dans une rage folle et rend Hisa responsable de cette terrible situation. Sans prendre en considération qu’il s’agit de la femme du souverain, Ogon se met alors à la frapper et à l’insulter. Les autres femmes tentent de la calmer mais rien n’y fait : cette dernière est désespérée à l’idée que Yae ait pu subir le même sort que Shino. Reconnaissant son échec, Hisa s’agenouille et demande pardon à toutes les femmes de la marine. Après cela, seulement trois femmes continuent de rester fidèles à Hisa. Cette dernière réalise sans peine qu’elle a perdu la confiance du peuple mais est bien décidée à la regagner, même si elle ne sait pas comment s’y prendre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les premiers chapitres de ce volume s’intéressent à Hisa qui, après l’échec de la marine féminine, souhaite reconquérir la confiance des habitants. A l’instar du volume précédent, les personnages vont preuve d’un caractère extrême et on a malheureusement bien du mal à adhérer au récit. Puis, ce sont deux des fils de Hisa qui sont à l’honneur : Shinhachirô qui est dévoré par son appétit sexuel et Matatarô qui est plus attiré par les arts que par reprendre le contrôle du fief. Dans le premier cas, on est absolument consterné par ce qui nous est présenté : le garçon viole les femmes à longueur de journée et a donc plusieurs enfants un peu partout, ses parents s’inquiétant alors uniquement du bien-être de leur fils qui a du mal à se contenter de s’astiquer... Cela va encore plus loin quand le jeune homme en manque tente même de se soulager avec sa sœur, puis sa mère ! Quant au deuxième fils, l’intrigue se montre déjà plus intéressante avec ce jeune homme qui refuse l’art de la guerre et le pouvoir, se trouvant plus intéressé par la musique et la peinture. Cependant, le personnage n’est pas très approfondi et se contente de nous abreuver de ses beaux principes sans se montrer attachant ou convaincant. Bref, le scénario n’arrive toujours pas à convaincre et on doute que le troisième (et dernier) volume puisse changer la donne.