L'histoire :
Dans un petit village de province coincé entre la mer et la montagne, c’est l’effervescence parmi les élèves de l’école qui regroupe toutes les années du primaire au collège : aujourd’hui, ils vont accueillir un nouveau camarade qui vient de Tokyo. Soyo, une adolescente, est d’autant plus ravie car, son frère mis à part, il n’y a pas de garçon à l’école ni d’élève de son âge. Alors que la sonnerie retentit, la petite Sachi fait une fois de plus pipi dans sa culotte. Soyo se dépêche de nettoyer le sol pour ne pas que le nouveau ait une mauvaise impression en voyant cela et se dépêche ensuite d’aller nettoyer la culotte de la petite dans le lavabo du couloir. Malheureusement, c’est à ce moment qu’arrivent le professeur et le nouvel élève, Osawa : pour une première image de l’école, Soyo a raté son coup ! Comme elle est dans la même année que lui, Soyo est chargée de montrer à Osawa comment se déroule la vie à l’école mais, rapidement, le jeune homme va se montrer désagréable : visiblement, il trouve le village très ringard. Cela énerve beaucoup Soyo mais la demoiselle va vite réaliser qu’elle a pourtant des affinités avec lui...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les quelques premières pages suffisent à résumer la situation : dans un petit village perdu de province, l’arrivée d’un nouvel élève venant de Tokyô va remuer le cœur de ces demoiselles, surtout Soyo. Présenté comme cela, l’histoire est assez simple (comme l’amour) et cela se confirme sur tout le reste du volume. On suit la vie des enfants du village (à peine une dizaine) et l’influence d’Osawa (le nouveau) sur leur vie : Kôtarô s’adonne au jeu vidéo, Atsu a un béguin pour lui et Soyo tombe également peu à peu amoureuse (même s’il lui faut du temps pour s’en rendre compte). Rien de bien extraordinaire donc, et les évènements que l’on suit ne rendent le récit ni dynamique ni très intéressant. De plus, les personnages sont très stéréotypés et on a du mal à s’attacher à eux. Par ailleurs, même si le découpage et la mise en scène sont soignés, les graphismes sont eux aussi très moyens : le trait est simpliste et semble manquer d’assurance, les personnages ont des regards presque difformes, le tramage laisse souvent à désirer... Bref, ce premier volume est plutôt moyen : pourvu que la suite soit un peu plus enthousiasmante.
