L'histoire :
Chiaki et ses amis découvrent enfin le lieu où doit se dérouler le tournoi de massage : il s’agit du gymnase d’un autre lycée. Pendant que Harumi se charge d’annoncer leur arrivée à l’accueil, Natsue part faire un tour mais en a rapidement marre car beaucoup de garçons essayent de la draguer. Quelques minutes plus tard, Chiaki tombe nez à nez avec le garçon qui l’avait subjuguée avec sa voix la veille. Si celui-ci en profite pour lui donner son nom, Amane, il refuse en revanche de lui expliquer le « truc » qu’il peut faire avec sa voix. Puis, lorsque Chiaki le saisit par le bras pour le forcer à révéler son secret, le jeune homme bascule et entraîne la jeune fille dans sa chute. La demoiselle est très étonnée en découvrant le visage du garçon qui vient tout juste de perdre ses lunettes de soleil, mais pas autant que ce dernier : d’ordinaire, ceux qui voient ses yeux s’enfuient en hurlant de terreur. Heureux d’enfin trouver quelqu’un qui lui sourit en le regardant dans les yeux, Amane commence à sympathiser avec Chiaki lorsque Takeshi les rejoint. Cependant, Amane ignore que Takeshi est le frère de Chiaki. Ce dernier s’en rend rapidement compte et décide d’en profiter pour faire tourner Amane en bourrique...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec le tournoi de massage puis une journaliste en herbe qui veut enquêter sur Chiaki, on aurait pu espérer que l’histoire décolle enfin. Hélas, à part la découverte d’Amane, que l’on à peine vu dans le volume précédent, on n’apprend rien de spécial et l’intrigue ne semble pas évoluer d’un pouce. A force de toujours osciller entre le manga sur les massages et le shôjo sans vraiment choisir un camp, la lecture donne un rendu très mitigé et un récit qui a du mal à captiver. De plus, tous les sujets sont survolés et le tournoi de massage est vite expédié : chaque épreuve est représentée par un petit gag dont les plus drôles arrivent seulement à nous décrocher un sourire. Avec un scénario peu convaincant, on aurait au moins aimé avoir des graphismes qui relèvent le niveau mais, malheureusement, ceux-ci sont classiques et le tramage semble manquer de soin : les dessins ne font donc que souligner la faiblesse de l’ensemble. Un titre à laisser de côté donc.
