L'histoire :
Comme l’avait prédit Oda, le téléphone de Miho sonne et ce doit être son futur assassin au bout du fil. La jeune femme décroche, seulement l’interlocuteur met fin à ce moment à la communication qui n’a donc finalement pas lieu, alors qu’elle aurait du normalement durer précisément 63 secondes. Oda déduit de cela que la ligne du temps telle qu’il la connaît s’est altérée. Comme Miho était censée recevoir le lendemain un second coup de fil de l’homme qui la tuera, Oda emmène alors la jeune fille une journée dans le futur en voyageant à travers sa mémoire, qui recèle aussi bien son passé que son futur. Ainsi, tous deux se retrouvent au même endroit un jour plus tard et y voient la Miho du futur arriver vers eux en compagnie de Saegusa, son chef. L’homme est en train de lui expliquer que le scientifique dont les descendants vont créer les équations mathématiques permettant à l’homme d’utiliser l’ultrapsychokinésie, l’ultrahypnotisme et la lévitation, va bientôt mourir, tué par un homme du futur. Ce décès anéantira d’après lui les pouvoirs du clan Oda pour qu’ils tombent ensuite entre les mains des descendants de Saegusa. La Miho du futur ayant aperçu celle du passé qui n’est pourtant pas physiquement là, elle s’envoie à elle-même un SMS pour prévenir celle du passé de retourner dans le passé avant que le scientifique ne soit tué et qu’il ne soit trop tard : si cela arrive, elle et Oda resteront coincés à jamais dans la conscience de la jeune femme ! Mais Oda insiste pour rester encore un peu : dans une minute doit avoir lieu la communication entre la Miho du futur et son assassin et ils pourront ainsi découvrir l’identité de leur ennemi...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier volet catastrophique, rempli d’aberrations et d’incohérences scénaristiques mais surtout aux rôles très mal « joués » par les protagonistes (c’est simple, on se serait cru dans un de ces mauvais films japonais avec ces acteurs qui n’ont aucun sens de la comédie), ce second tome ne remonte malheureusement pas le niveau. Le scénario continue de donner dans le ridicule et l’improbable (sniper au pistolet mitrailleur, hôpital qui laisse un inconnu déshabiller une fille dans le coma pour lui faire sa toilette chaque jour..), et qui plus est se montre confus, zappant en permanence d’une scène à une autre de manière désagréable et essayant de jouer sur les retournements de situations via des paradoxes temporels (certains protagonistes voyagent dans le temps) mais sans réussir à convaincre. Les graphismes ne font pas mieux. Si le trait de l’auteur est réaliste et précis, la sale manie de représenter des visages figés sur des grimaces improbables, et souvent n’étant pas adéquates en fonction de la situation, gâche tout. On passera également sur une ou deux incohérences graphiques qui, tout comme les quelques fautes d’orthographe ou de français, n’arrangent rien. Bref, ce titre se veut un seinen au suspense et aux mystères prenants en jouant la carte du voyage dans le temps et des enjeux énormes quant à l’avenir du monde mais se plante à tous les niveaux. Il est peu probable que le prochain et dernier volume arrive finalement à nous surprendre tant ces multiples retournements de situations sont finalement des plus classiques, aussi n’espère-t-on plus rien pour la suite.
