L'histoire :
N’ayant pas assez d’argent pour aller au club de judo ou de kendo avec ses camarades, Akihiro s’est vu conseiller par sa grand-mère de courir. Réticent au début, le garçon a fini par y prendre goût et s’améliore de jour en jour : il court maintenant très vite, ce qui lui vaut d’ailleurs le surnom de « la flèche de Saga ». Un jour, alors qu’il s’est arrêté pour reprendre son souffle, Akihiro se fait dépasser par un garçon qui court plutôt vite. Akihiro se remet à courir pour le dépasser et, une fois cela fait, s’arrête de nouveau pour reprendre haleine. Le garçon le dépasse alors de nouveau, ce qui énerve passablement le jeune homme. Le lendemain, ce dernier en parle à ses amis qui lui disent qu’il s’agit sûrement de Nishio, le délégué de la classe 1, et que celui-ci est un élève particulièrement doué dans tous les domaines. Après les cours, Akihiro voit un gamin perché sur un arbre pour voler des kakis et, en l’interpellant, le fait tomber. C’est alors qu’arrive Nishio : il s’avère que le petit voleur n’est autre que son frère. Nishio dit alors à Akihiro qu’il passera le remercier plus tard pour son petit frère, et Akihiro est surpris de voir que le délégué de la classe 1 connaît son nom. Quand Nishio lui rétorque que tout le monde connaît « la flèche de Saga », une amitié mêlée de rivalité va alors s’installer entre les deux garçons...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une fois n’est pas coutume, ce volume ne nous présente pas juste de simples - mais tout de même intéressantes - anecdotes de la vie d’Akihiro et de sa grand-mère mais aussi des évènements réellement marquants dans la vie du jeune homme. Sur environ la moitié du volume, on assiste à la fête du sport et ses préparatifs : on fait ainsi connaissance avec le rival sportif du garçon tout en découvrant la situation familiale de ce dernier qui s’avère proche de celle du héros, mais cela est aussi l’occasion de voir à quel point Akihiro s’est intégré dans le village et y tient désormais un rôle important. Puis, Akihiro trouve un petit chiot abandonné avant de célébrer ses dix ans (le cadeau de ses amis étant un vrai témoignage d’amitié sincère et profonde) et reçoit enfin la visite de sa mère pendant quelques jours. Simple mais efficace, le récit se montre prenant de par son honnêteté et son message d’amour. A noter que, en guise de bonus, l’auteur nous livre la fameuse recette de concombres macérés de sa grand-mère. Toujours avec un charme qui date mais réalistes, les graphismes soulignent avec justesse l’émotion qui se dégage de l’histoire. Si vous n’avez pas encore lu les deux premiers volumes, dépêchez-vous car ce titre vaut le détour.