L'histoire :
Ayant la nostalgie de sa mère, Akihiro s’est approprié le foulard qu’elle avait donné à Carp, le chien du garçon. Du coup, la bête boude et se montre même agressive envers le jeune homme. Au bout de quelques jours, Carp décide de le suivre jusqu’à l’école et passe la journée à l’attendre. A la sortie des cours, le garçon n’a donc pas d’autre choix que de courir pour ne pas que l’animal le morde. Malheureusement pour lui, Akihiro n’arrive pas à semer le chien et il se dépêche de trouver refuge dans une maison, non sans y pousser un camarade qui se tenait à l’entrée. Hélas, c’est là que les choses s’empirent : non seulement Carp à réussi à entrer avant que la porte ne se referme, mais en plus la porte ne s’ouvre plus ! Les deux garçons sont alors coincés dans cette maison abandonnée où personne ne peut les entendre crier...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce quatrième volet d‘une sacrée mamie, on fait la connaissance de nouveaux personnages secondaires qui, s’ils n’ont pas forcément changé la vie d’Akihiro, reflètent la générosité et la tranquillité des habitants de Saga à cette époque : un camarade de classe particulièrement effacé (d’ailleurs Akihiro ne l’avait jamais remarqué), une charmante infirmière qui sait curer les oreilles sans faire mal, une troupe de théâtre itinérante et, pour finir, un vieil homme considéré comme un héros par les autres villageois. Bien que la plupart du temps on devine ce qu’il va se passer, il n’empêche que le récit est assez prenant et, une fois de plus, on se laisse emporter par l’histoire comme si de rien n’était, le style graphique ajoutant une petite touche démodée mais tout à fait charmante à l’ensemble. On notera au passage les deux pages bonus qui nous montrent une photo du vrai Nanri et quelques décors réels du village de Saga, dont la maison de la grand-mère d’Akihiro. Certes un peu moins passionnant que son prédécesseur, ce quatrième volume ne manquera pas de vous plaire si vous avez apprécié les autres.