L'histoire :
L’équipe de Pantasia arrive à sa nouvelle auberge et, pour une fois, l’établissement n’a pas l’air louche. C’est d’ailleurs ce qui inquiète Kanmuri, car il est étonnant d’avoir une chambre qui fait preuve d’un certain standing pour un prix peu élevé. Certes, les toilettes sont en fait dans les parties communes mais Kawachi trouve que c’est une compensation honnête. Puis, les trois garçons se mettent à parler de la prochaine épreuve qui consiste à réaliser un pancake mais, malheureusement, Azuma n’a pas une seule idée en tête. Kawachi n’est pas content et se met à bluffer : s’il parle de ce qu’il a en tête, cela donnera aussitôt une révélation à Azuma. Ce dernier et Kanmuri l’interrogent donc mais, plutôt que d’avouer qu’il bluffe, Kawachi prétexte devoir d’abord aller aux toilettes avant d’en dire plus. En arrivant là-bas, la pièce est noire et, quelques secondes après qu’il soit rentré, il se met à hurler et ce cri retentit dans toute l’auberge. Kanmuri et Azuma se précipitent aussitôt aux toilettes où une surprise de taille les y attend…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La première moitié de ce volume se consacre à l’épreuve du pancake et, comme d’habitude, c’est un gag de Kawachi qui donne une idée à Azuma. Si ce déroulement est toujours le même depuis bien des volumes, c’est l’humour employé dans cette partie qui est franchement navrant : on tombe littéralement dans la scatophilie et tous les jeux de mots ne font que tourner autour de cela, ce qui devient rapidement lourd. Après le match contre le hollandais, c’est ensuite un nouveau challenge qui attend l’équipe de Pantasia puisqu’il faut cette fois-ci réaliser une pizza et que leur adversaire est un jeune pizzaïolo surnommé (en toute modestie) « le fils de Dieu». Ce duel verra sa conclusion dans le volume suivant mais, une fois encore, les évènements sont si prévisibles que l’issue du match ne fait quasiment aucun doute. Quant aux graphismes, l’ensemble est très correct et l’auteur repousse un peu plus loin les limites de ses délires improbables. Bref, un tome décevant dont l’humour est à revoir.