L'histoire :
Azuma et ses amis arrivent enfin devant la grotte mystérieuse de la forêt d’Aokigahara, que l’on appelle aussi la caverne du vent Fujigoku. Ils sont étonnés de ne voir que des rochers car, dans ces conditions, il va être difficile de faire cuire du pain. Heureusement, Kirisaki a tout prévu : bien que le lieu soit banal en apparence, il y a en fait un équipement culinaire très moderne caché sous le sol. Pour illustrer ses dires, Kirisaki appuie sur un bouton pour faire apparaître une batterie de cuisine. Kanmuri est inquiet : si Kirisaki leur dévoile ce secret, cela veut dire qu’il est absolument certain de remporter la victoire contre Azuma. Pourtant, ce dernier est plus motivé que jamais car il veut certes empêcher la vente de pains Satan mais aussi rendre sa vraie personnalité à son adversaire. Kirisaki décide alors de lui dévoiler sa véritable apparence : c’est un monstre de pain qui apparaît devant tout le monde et celui-ci semble invincible. A la surprise générale, Kawachi propose de se sacrifier pour sauver ses amis mais Azuma refuse catégoriquement : il va affronter et battre Kirisaki avec son ja-pan ultime !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ce dernier volume de Yakitate !! Ja-Pan, l’auteur a vu les choses en grand pour Azuma et ses amis qui vont devoir sauver le monde menacé par l’invasion des hu-pains (comprenez des humains possédés par le pain répondant au nom de Satan) puis sauver la planète du réchauffement climatique grâce aux réactions des goûteurs de pain. Non, vous n’avez pas lu de travers : le pain va sauver le monde ! Vous l’aurez compris, c’est toujours dans la démesure et avec des réactions plus exagérées que jamais que la série se termine mais, à l’instar des volumes précédents, celui-ci souffre de jeux de mots pas drôles (voire lourds, problème d’adaptation ?) et le déroulement des évènements est ultra prévisible. C’est sur les graphismes que se rattrape donc ce dernier volume qui offre du fan-service (les jolies filles en petits maillots de bain à la mer), un monstre de pain digne d’un sentaï, et même quelques personnages de Street Fighter (surtout Dhalsim). Au final, ce titre se sera montré pénible sur la longueur et seuls les premiers volumes valent vraiment le détour. Avis aux amateurs qui aiment fumer la moquette (ou la mie de pain séchée ?) !