L'histoire :
Takashi Kamoda enchaine les malheurs. En voulant éviter de payer des impôts comme le font les autres commerçants, il subit un contrôle fiscal et il est puni pour fraude. Après cela, sa femme le quitte en lui laissant leur fille. Takashi essaye de se refaire et s’associe avec des entrepreneurs qui veulent fabriquer des masques. Hélas, cela ne fonctionne pas et il ne lui reste que des dettes. Il erre alors en ville avec sa fille jusqu’à arriver sur un quai de gare. Il est en train d’hésiter à sauter sous un train quand il voit un corbeau avec un message sur la patte. Ce mot le conduit à l’Institut de France tenu par un homme étrange qui lui fait miroiter une grande vie en France...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Habitués des polars (Monster, 20th century boys...), Naoki Urasawa intègre le club restreint des mangakas associés au Louvre. L’auteur ne déroge pas à son style et propose une affaire intrigante qui se déroule à l’internationale. Néanmoins, la majorité de l’action se déroule en France, forcément, et surtout au Louvre. De plus, on note qu’il y a plus d’humour dans ce titre que dans les autres de l’auteur. C’est un peu déroutant de sa part, mais c’est plutôt bien mené et on sourit de nombreuses fois au long de la lecture. L’affaire, elle, semble un poil plus compliquée qu’un simple trafic d’œuvres, mais on ne sait pas encore où tout cela va nous mener. En tout cas, le récit exploite bien le côté artistique de l’histoire et l’humour qui le parsème apporte un bon dynamisme à l’ensemble. Quant aux dessins, le style de l’auteur est tout à fait reconnaissable et il sait parfaitement retranscrire la beauté de notre capitale et des œuvres explosées au Louvre. C’est vraiment appréciable et on savoure le sens du détail. Que nous réserve la suite ? Le mystère reste entier et on adore être baladé.