L'histoire :
Depuis que Shibo a été touchée par Sana-Kan, elle a du mal à canaliser ses cellules et voit son corps et son apparence changer de temps à autre. Si, parfois, cela n'est pas pratique, le fait de pouvoir se créer des ailes la sauve avec Killy d'une mort certaine. Tous les deux atteignent des couloirs dont la gravité est différente. Ils finissent par atteindre une nouvelle salle dans laquelle ils tombent sur un Silicate. Arrachant un tube, Killy frappe violemment ce dernier et laisse Shibo utiliser ses capteurs pour essayer de décrypter son langage. Avant de mourir, le mutant déclare être une vieille puissance indépendante du réseau. Si le Silicate est présent ici, c'est parce qu'il compte détruire les terminaux génétiques...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le mangaka Tsutomu Nihei est un véritable génie en termes de création d'univers. Avec Blame, il a su mettre en images un monde désolé dans lequel la mort rôde à chaque coin de rue - ou plutôt à chaque coin de niveau. L'espèce humaine n'existe plus vraiment, et des organismes hybrides, mutants parfois, rôdent un peu partout à la recherche de proies. L'histoire cultive les non-dits, n'explique rien ou très de choses. On s'interroge sur la quête et la volonté inextinguible de Killy, ainsi que sur celle qui l'accompagne et ses motivations. Après plusieurs tomes, Tsutomu Nihei conserve la même formule, à ceci près que les scènes d'action sont encore plus présentes et les explosions atteignent des tailles gigantesques. Si visuellement, cela est assez fabuleux, bien que parfois un peu confus, en terme de récit, le lecteur pourra s'interroger. Avec aussi peu d'indices ou d'enjeux, Blame semble se perdre un peu. À voir par la suite.
