L'histoire :
Suite à la destruction de leur planète, les nameks en ont colonisé une nouvelle. Un jour, une étrange étoile de métal approche de la nouvelle planète avant de se déployer et se greffer dessus comme un poulpe géant... Sur Terre, Dendé a été prévenu et a demandé à Son Goku et ses amis de se rendre sur place pour contrer la menace. Pensant que l’affaire sera simple, tout le monde est détendu durant le voyage, mais une fois sur place, l’ampleur de la situation est telle que les guerriers doivent engager le combat immédiatement : des robots sont en train de capturer tous les nameks pour les obliger à rejoindre la structure de métal. Tandis que Gohan, Piccolo, Krilin et compagnie s’occupent des robots, Goku fait quant à lui face à un ennemi qu’il croyait disparu : Cooler ! Ce dernier est revenu, lui aussi entièrement robotisé, et encore plus puissant qu’auparavant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une intro expéditive qui ne s’encombre pas avec les détails et la cohérence, voici Goku et sa bande de retour sur la nouvelle planète Namek. Venus au secours des habitants qui se trouvent encore une fois attaqués, ils vont se retrouver face à un ennemi des plus inattendus. La menace prend cette fois la forme d’une étoile de métal traversant l’espace à la recherche de planètes où les habitants sont tués pour fournir de l’énergie à la structure. Cette dernière, menée par une puce électronique dotée d’intelligence, a généré des milliers de guerriers de métal (d’où le titre du film) qui s’occupent de faire prisonniers les habitants de Namek. Lorsque Goku et ses amis arrivent pour les affronter, ils vont en plus avoir une surprise de taille : à la tête des guerriers lambda se trouve un ennemi déjà éliminé par le passé, Cooler, le frère de Freezer, mais cette fois celui-ci est entièrement robotisé et bien plus puissant qu’avant... Le scénario n’est donc pas très recherché, et la majeure partie n’est constitué que de combats (en gros, à partir de la page 18 jusqu’à la fin), néanmoins il n’y a pas d’effet de longueur. Le récit recèle même une grosse surprise vers la fin ! On ne s’ennuie pas donc, mais plusieurs points sont tout de même un peu décevants : en dehors de Végéta, les autres ne servent à rien, ce dernier joue l’exact même rôle que d’habitude (il arrive in extremis pour sauver Goku sous prétexte que le droit de le tuer lui revient, puis fait son bougon qui accepte à contrecœur de collaborer après s’être pris une tannée) et, surtout, la fin est un peu trop facile. Côté découpage et rendu au format anime-comics, ce volet s’en sort plutôt pas mal, si ce n’est quelques défauts sur les très gros plans (avec effet « granuleux » dû à la peinture sur celluloïde). Le découpage est travaillé et il y a globalement plus de dynamisme que d’habitude. Par contre, les combats en eux-mêmes sont assez basiques et n’ont qu’assez peu d’intérêts, d’autant plus qu’une ou deux actions sont un peu incompréhensibles... Globalement, c’est un volet plutôt correct auquel on a droit ici, mais dont les défauts l’empêchent de convaincre totalement.