parution 17 novembre 2010  éditeur Glénat  collection Glénat shonen
 Public ado / adulte  Mots clés Aventure - Action / Fantastique - Etrange / Shônen

Gurren Lagann T2

Avec leur fusion en Gurren Lagann, Simon et Kamina arrivent à repousser l’homme-animal et entament ensuite un périple en direction de la base ennemie. Un 2nd opus à peine meilleur que son prédécesseur, dont l’intérêt est donc encore très limité.


 Gurren Lagann T2, manga chez Glénat de Nakajima, Gainax, Mori
  • Notre note Grey Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • Scénario Grey Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

  • dessin Red Star Grey Star Grey Star Grey Star

    CHEF D'ŒUVRE   Green Star Green Star Green Star Green Star

    TRÈS BON   Green Star Green Star Green Star Dark Star

    BON   Green Star Green Star Dark Star Dark Star

    BOF. MOYEN   Green Star Dark Star Dark Star Dark Star

    BIDE   Dark Star Dark Star Dark Star Dark Star

©Glénat édition 2010

L'histoire :

La fusion des 2 ganmen qui ont ainsi donné le géant « Gurren Lagann » est une réussite : grâce à cela, Simon et Kamina arrivent à repousser le robot de l’homme-animal qui préfère finalement prendre la fuite. Après cela, sur les lieux du combat, Kamina trouve les restes humains de son père qui avait rejoint la surface des années avant lui... Cela ne l’empêche pas de faire la fête le soir venu pour célébrer leur victoire du jour. Pendant la soirée, Ron a regardé les données de Gurren et a découvert que le robot reçoit en permanence un signal qui doit être émis par la base ennemie dont il est issu. Le lendemain, Simon et Kamina s’apprêtent donc à partir en direction de cette base afin d’affronter directement leur ennemi plutôt que d’attendre qu’il revienne les attaquer. Mais d’autres personnes du camp décident de se joindre à eux : tout d’abord Ron qui estime qu’ils auront besoin d’un technicien durant leur périple, puis Yoko. Tandis qu’ils avancent en direction de leur nouvel objectif, la petite bande tombe - littéralement - dans un village humain souterrain où, sous la direction d’un prêtre manipulateur, les gens vénèrent un étrange dieu : une statue qui semble bien être un ancien modèle de ganmen...

Ce qu'on en pense sur la planète BD :

Après un premier opus qui donnait le ton quant au niveau de cette adaptation plutôt ratée de l’animé éponyme, ce second opus, à peine meilleur, ne fait que confirmer ce constat. Les rebondissements classiques à outrance s’enchaînent encore une fois et les protagonistes continuent de poser, de sortir de grande phrases et d’être mis en scène dans des passages aussi stéréotypés qu’eux : héros nekketsu qui fait l’idiot et combat à coup de volonté écrasante, héroïne potiche qui montre sa poitrine à chaque occasion (scène de bain où toutes les filles se tripotent, chute sur le héros qui se retrouve la tête au milieu de ses seins, etc.), méchant très fort mais qui combat de manière honorable et n’hésite pas à se retourner contre son camp... Sans parler de l’entrée en scène d’un des boss des méchants qui, comme d’habitude dans ce genre de titre en manque d’originalité, est « l’un des quatre dieux du ciel »... Bref, rien de bien nouveau sous le soleil (levant) et rien de bien intéressant non plus (le passage avec le village manipulé par un prêtre prête un tout petit peu à la réflexion mais c’est bien le max !). Qui plus est, les scènes d’action ne sont pas non plus très prenantes, ni toujours très compréhensibles, sans parler de quelques dialogues à la limite de la cohérence. Avec un scénario qui tient sur un timbre poste, Gurren Lagann se veut une série délirante, à lire pour cet aspect et non pour le reste, mais même là le lecteur risque d’être déçu tant ce manga est d’un faible niveau (à part un ou deux gags, le reste laisse tout à fait impassible). Seul point positif : la version papier amène de nouveaux éléments et complète un peu la version animée. Encore faut-il l’avoir vue pour apprécier... Pour compléter le tableau, on s’étonne également du prix de l’édition française qui propose certes une taille moyenne (qui est la cause justifiant le prix) mais un papier et un encrage de qualité moyenne et aucune page couleur par rapport à d’autres séries dans le même format. Encore une fois, le titre démontre qu’il est surtout orienté pour les fans du dessin animé mais même eux seront probablement déçus tant l’ambiance d’origine ne se retrouve pas dans cette version papier.

voir la fiche officielle ISBN 9782723478359