L'histoire de la série :
Tsukushi Makino, membre d'un foyer modeste, est une lycéenne de 16 ans. Elle est inscrite à Eitoku, un des lycées privés les plus côtés de tout le pays et donc fréquenté surtout par des enfants de familles très aisées. Très vite, Tsukushi va se retrouver harcelée par le terrible F4 (Four Flowers), groupe de quatre fils à papa, riches et puissants qui imposent leurs règles à tout le lycée. Cependant, c'est sans compter sur la volonté de fer de Tsukushi. Bien décidée à ne pas se laisser faire, elle finit par susciter l'intérêt – et une certaine admiration - du F4. Etonnant, émouvant, plein de rebondissements, Hanadan est un véritable best-seller au Japon.
L'histoire :
Passée au rang de star du lycée lorsque Domyoji a annoncé qu’il « sortait » avec elle, Tsukushi est bien vite redevenue la tête de turc suite à la distribution par Sakurako des photos compromettantes prises par Thomas. En bien mauvaise posture, Tsukushi implore Domyoji de la croire. Il fini par la sauver et lui avoue franchement ses sentiments pour la première fois. Alors que Tsukushi se remet de ses émotions, Rui Hanazawa rentre précipitamment de France. Il est méconnaissable : de froid et distant qu’il était, il est soudainement devenu charmeur et frivole, ce qui trouble profondément Tsukushi. Qu’a-t-il bien pu se passer entre lui et son amie ? Domyoji, inquiet de l’attention que Tsukushi porte à Rui, lui annonce qu’il sort avec elle, malgré les protestations de Tsukushi. Le week-end suivant, les F4, leurs amies et Tsukushi partent sur une île, dans une des résidences de la famille de Domyoji. Alors que la sincérité de son amour envers Tsukushi est de plus en plus évidente, celle-ci va rencontrer à deux reprises Rui Hanazawa, desespéré, sur la plage. La première fois, il lui demande de le prendre dans ses bras, et la seconde fois, il l'embrasse sous les yeux de Domyoji...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce nouveau tome de Hana yori dango est clairement le meilleur de la série à ce jour. Plein de rebondissements et d'émotions, on y découvre un Domyoji sensible, attentionné et très jaloux – bref toujours affreusement fier et prétentieux, mais aussi amoureux ! L'héroine, Tsukushi, semble perdre pied pour la première fois : elle ne sait plus que penser de sa relation avec Domyoji et comprend mal le « nouveau » Rui. Evidemment, résumé comme cela le scénario fait assez « Santa Barbara » ! Pourtant cette série ne ressemble décidément pas aux shôjos « classiques » en bien des points et cela fait tout son intérêt. La peinture qu’il dresse des comportements des enfants de bonne famille au Japon est sans concession – l’alcool et le sexe sont clairement les deux pôles essentiels de leur existence. Quand à Tsukushi, on s’y identifie beaucoup plus facilement qu’à des personnages de shôjo ordinaires comme Candy : elle a de la cervelle, beaucoup de caractère et un regard très critique sur ce qui l’entoure. Les dessins sont, certes, assez laids mais supportables pour un shôjo qui n’est généralement pas le genre de manga le mieux loti sur ce point…Il est d’ailleurs à noter que le trait s’est continuellement amélioré depuis les premiers tomes ! On peut donc espérer que cela se poursuive. En bref, ne vous laissez pas rebuter par les couvertures un peu fleur bleue, car Hanadan est un manga qui mérite vraiment qu'on s'intéresse à lui.