L'histoire de la série :
Tsukushi Makino, membre d'un foyer modeste, est une lycéenne de 16 ans. Elle est inscrite à Eitoku, un des lycées privés les plus côtés de tout le pays et donc fréquenté surtout par des enfants de familles très aisées. Très vite, Tsukushi va se retrouver harcelée par le terrible F4 (Four Flowers), groupe de quatre fils à papa, riches et puissants qui imposent leurs règles à tout le lycée. Cependant, c'est sans compter sur la volonté de fer de Tsukushi. Bien décidée à ne pas se laisser faire, elle finit par susciter l'intérêt – et une certaine admiration - du F4. Etonnant, émouvant, plein de rebondissements, Hanadan est un véritable best-seller au Japon.
L'histoire :
Rien ne va plus au très select lycée Eïtoku entre Tsukushi et son ex-petit ami Dômyôji. Un malheureux baiser entre Tsukushi et Rui, un ami de Dômyôji tout juste revenu de France, va devenir le prétexte d'une expulsion du lycée, le tout orchestré par Dômyôji lui-même. Ce dernier menace de ne plus verser au lycée la conséquente contribution de sa famille si Tsukushi et Rui ne partent pas. Un risque d'humiliation de plus pour Tsukushi et sa famille : Issus d'un milieu modeste, ils rivalisent difficilement avec leurs voisins entre lesquels prévallent envie et compétition. Heureusement la soeur de Dômyôji, véritable icône du lycée, intervient et propose un règlement de l'affaire sur un terrain de basket. Rui va donc devoir affronter ses camarades du F4, groupe de quatre garçons qui règnent sur le lycée avec Dômyôji à leur tête, aidé de Tsukushi et Kazuya. Le duel à trois contre trois semble perdu d'avance... Mais nos héros comptent bien faire de leur mieux, quitte à employer des moyens perfides ! C'est le pauvre Dômyôji, toujours amoureux de Tsukushi, qui risque d'en faire les frais...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Au vu de ce tome 8 de Hana Yori Dango, on comprend qu'il puisse y avoir 32 volumes tant le scénario avance lentement. Si le shônen passe souvent trop vite, ici on tombe un peu dans l'excès inverse et l'intrigue stagne. Une raison à cela est le temps passé à expliquer les pensées des différents personnages pour que nous comprenions bien tous les tenants et aboutissements de l'histoire. Autre caractéristique de ce tome 8, les dialogues sont un tantinet caricaturaux : On sent que Kamio maîtrise l'art de la formule et en abuse un peu facilement.. Côté dessin, rien de nouveau si ce n'est que les traits prennent un peu de l'âge (12 ans tout de même pour la V.O.). Les décors brillent par leur absence, mais cela nous permet de nous concentrer sur les personnages et sur les trames de fond, très originales. On y trouve en effet tour à tour des coeurs, des étoiles ou des trèfles puis des tâches d'encre pour revenir à des fleurs ou des petits ronds. Le tout donne une ambiance sympathique et légère en mettant en lumière l'essentiel : les interactions entre les personnages. Pourtant distrayant et plein d'humour, ce tome 8 pèche par excès de facilité et donne au final une impression de déjà vu...