L'histoire :
Après avoir perdu ses parents, Heidi est élevée par sa tante Dete pendant quatre ans. Hélas, la femme doit partir travailler pour une riche famille habitant loin d’ici et elle confie donc la petite Heidi à son grand-père, un homme bougon vivant dans un chalet perdu dans les Alpes. Rapidement, Heidi s’habitue à sa nouvelle vie et la demoiselle se lie d’amitié avec Peter, un garçon éleveur de chèvres. Avec le temps, Heidi fait peu à peu fondre le cœur de son grand-père, Alm, et considère la grand-mère de Peter comme la sienne. Les saisons passent et, un an plus tard, Dete revient voir Alm car elle souhaiterait emmener Heidi à Francfort pour que cette dernière devienne la compagne de jeu d’une fille aisée mais en fauteuil roulant. Alm s’y oppose mais Dete n’a pas dit son dernier mot. Elle va donc faire croire à Heidi qu’Alm a donné son accord et qu’elle pourra revenir quand elle veut dans les Alpes. Heidi finit par accepter de suivre Dete mais, une fois à Francfort, la petite fille va souffrir de l’éloignement de sa montagne et de ses proches...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Difficile de n’avoir jamais entendu parler de Heidi, le grand classique de Johanna Spyri, qui est ici revisité par Yumiko Igarashi, une mangaka historique, dessinatrice entre autres du non moins célèbre Candy Candy. L’histoire est somme toute assez simple : Heidi est une petite fille qui aime beaucoup vivre à la montagne et va terriblement souffrir de l’éloignement des Alpes. S’agissant d’un titre pour enfants, le ton est franchement mièvre mais il n’est pourtant nul besoin d’être très jeune pour apprécier l’intrigue, la simplicité et la gentillesse qui se dégagent du récit pouvant toucher n’importe lequel d’entre nous. L’ensemble est bien rythmé et prenant, le côté réaliste du récit renforçant l’immersion dans la lecture. Côté graphismes, le trait de Yumiko Igarashi se prête parfaitement à l’histoire, à la fois « sucré » et enfantin. Les personnages y sont expressifs et les pages sont bien fournies, les cases n’oubliant jamais d’avoir des décors. On appréciera également les pages en couleurs en début de volume, celles-ci étant plutôt nombreuses (plus d’une dizaine). En tous cas, ce one-shot permet de (re)découvrir un classique de la littérature enfantine avec le plus grand plaisir.