L'histoire :
Momotoshi et Victor présentent des ukiyo-e à Monsieur de Goncourt qui se montre très enthousiaste. Celui-ci est en effet persuadé qu’il s’agit d’œuvres inestimables, et s’imagine déjà que cela va lui coûter très cher. Momotoshi et Victor n’osent pas lui révéler que cela ne représente pas grand-chose pour les japonais qui s’en servent surtout de papier d’emballage. Toutefois, ils ne le découragent pas et se contentent de lui fournir des explications sur les techniques de dessins et leur utilité pour communiquer. Monsieur de Goncourt n’ayant pas l’habitude de ce genre de représentations, il souhaite en faire acheter à très bon prix. Momotoshi est ravi de faire affaire avec eux, d’autant qu’il en tire un bénéfice stupéfiant. Il va ensuite rejoindre Judith pour tenir sa promesse et lui offrir une broche. Hélas, ce bijou va vite créer des ennuis...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il est temps d’assister aux derniers jours des personnages à Paris. Chacun son tour, les protagonistes font le point sur leur situation et, pour ceux qui sont en bonne santé, sur ce qu’ils espèrent pour la suite. Les explications et décisions qui en découlent permettent de ne laisser aucun malentendu en suspens, et d’avoir un ton optimiste malgré certains évènements assez tristes. Le scénario gère bien l’équilibre des émotions tout en faisant avancer son histoire, la délicatesse reste de mise et le mélange des cultures franco-japonaises est traité avec élégance. Les dessins sont bien sûr toujours aussi soignés, ne négligeant pas les détails, et les planches sont très belles qu’il s’agisse de représenter les personnages, les œuvres d’art ou les décors. Les interludes sont également très enrichissants et démontrent l’implication de l’auteur dans son récit. Une dernière flamme qui fait chaud au cœur.