L'histoire :
Madara, Chaos et Seishinja arrivent dans la pièce où se trouve le dernier général et constatent que celui-ci a mis en déroute leurs amis. En effet, Shamon est à terre et il retient prisonniers Loki et Jamila en otage avec ses cheveux : s’il est exécuté alors les deux jeunes gens mourront également. En voyant ce spectacle, Seishinja sent la colère monter en lui et il se rue aussitôt sur le général. Seulement, il est immédiatement enfermé par l’ennemi dans une bulle d’eau et sera asphyxié ainsi dans une quinzaine de minutes. N’ayant plus de temps à perdre, Chaos élabore rapidement une stratégie risquée : il va foncer sur le général pour libérer Loki et Jamila et, juste après, Madara devra l’achever avec son épée spirituelle. Si leur plan semble fonctionne plutôt bien, il n’en est en fait absolument rien : le général se relève et a repris son apparence de démon. L’épée spirituelle ne lui ayant fait subir aucun dommage, Madara et ses amis sont maintenant en très mauvaise posture…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce volume s’ouvre sur le combat contre le dernier général et celui-ci s’annonce bien mal. Pourtant, l’ennemi est rapidement abattu pour que l’histoire se concentre sur le plus important, c’est-à-dire la rencontre entre Madara et son frère jumeau. L’heure des révélations a sonné et on découvre, entre autres, l’origine de la haine du roi des démons à l’encontre de Madara ainsi que la vérité sur la naissance de Kirin (qui n’est d’ailleurs pas du tout ce que l’on croyait avoir découvert dans le tome précédent). Bien évidemment, l’action est aussi très présente et les affrontements sont encore plus puissants que ceux auxquels on a pu assister. Malheureusement, les graphismes font toujours aussi vieillots et, en plus de scènes d’action qui manquent de fluidité et de clarté, ils manquent de soin et de finition. Enfin, bien qu’il s’agisse du dernier volume, l’histoire ne semble pas vraiment terminée et le « fin ? » de la dernière page nous laisse espérer un second cycle qui apporterait on l’espère une fin digne de ce nom.