L'histoire :
Jun, la petite sœur d’Ito, a préparé le dîner et vient donc chercher son frère pour le repas. La demoiselle est surprise de voir Saito sortir de la pièce et accepter avec un enthousiasme un peu trop débordant de se joindre à eux. Puis, une fois que Jun repart vers le salon, Saito rentre dans la chambre d’Ito et s’étonne de voir Haru à sa taille normale. D’ailleurs, il ne manque pas de souligner le fait que la demoiselle a une très grosse poitrine. Haru s’énerve rapidement en entendant parler de ses seins et une dispute éclate alors entre elle et Saito. Du coup, Ito est obligé de faire un choix et décide de prendre soin de Haru envers et contre tout. Après le repas, Saito s’en va d’un air furieux. Tandis que Haru et Ito se rapprochent l’un de l’autre, Saito effectue des recherches sur Internet et découvre un terrifiant jeu vidéo qui affiche l’image d’une jeune fille qui est le portrait craché de Haru...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier volume qui passait du temps à poser les personnages et leurs relations, ce volet passe la seconde et fait avancer les choses à grands pas et de manière surprenante. Ainsi, Ito et Haru se rapprochent considérablement : sans trop en dévoiler, les deux jeunes gens se font des déclarations plus ou moins osées et un gros rapprochement physique a lieu. La timidité de chacun commence donc à fondre et la température ambiante nous maintient dans un suspense érotique efficace. Mais ce n’est pas le seul axe du récit car Saito, le meilleur et seul ami d’Ito, fait des recherches et trouve un jeu vidéo littéralement mortel auquel pourrait être liée Haru. De plus, une étrange et inquiétante demoiselle arrive elle aussi et s’empresse de « dévorer » les gens. Cela pose donc une ennemie dans une intrigue qu’on n’imaginait que sentimentale. Cela est fort intrigant et déstabilisant : ce virage apporte néanmoins un peu plus de profondeur au scénario et on se demande bien ce que peut nous réserver la suite. Mélangeant les genres, l’histoire dévoile peu à peu ses ambitions et on est pour l’instant plutôt conquis. Du côté des dessins, en plus de la ressemblance toujours aussi frappante avec le trait de Masakazu Katsura (Video Girl Aï, Zetman...), le rendu conserve sa très bonne qualité : sens du détail, rendu réaliste, personnages très charismatiques... Au final, ce deuxième volume est loin de se contenter du minimum et étoffe l’histoire de manière surprenante mais efficace.