L'histoire :
Lorsque Catherine reçoit la faux de son adversaire en pleine poitrine, le choc est si volent que tout le voisinage le ressent : il faut dire qu’un cratère se forme dans le sol sous Catherine. Puis, la demoiselle disparaît, laissant sa victime sur place. Saito et Itô se précipitent alors sur les lieux. Saito est choqué en voyant Catherine dans un tel état et constate avec épouvante que la belle n’a plus de pouls. Toutefois, Itô ne fait pas attention au duo car il recherche Haru. Il finit par la retrouver et s’aperçoit ensuite que Catherine a repris connaissance. Les deux jeunes hommes prennent dans les bras les jeunes filles et s’en vont pour ne pas être surpris par les curieux qui approchent, alertés par le bruit. Saito est surpris de trouver Shizuka dans son appartement tandis qu’Itô ne réalise pas que Haru s’en veut...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après tous les évènements du volume précédent, on s’attendait à beaucoup de changements. S’il y a effectivement des choses qui bougent, ce n’est pas forcément dans le bon sens. En fait, le récit se montre beaucoup plus sentimental et prend des tournures un peu trop grosses pour convaincre. Ainsi, Itô se montre très égoïste et se fait draguer de manière excessive par une idole trop jolie pour être honnête, Jun en veut à son frère d’être aussi perdu qu’elle, Saito traite Catherine comme une petite chose précieuse, un journaliste semble savoir de quoi il retourne mais n’écrit rien car ce n’est pas amusant... Plein de détails qui, mis bout à bout, gâchent le plaisir de la lecture. Heureusement, tout n’est pas négatif car on en apprend plus sur les demoiselles et on fait même la connaissance d’un garçon miniature. Cette touche de mystère permet de nous garder intrigué et donc d’avoir envie d’en savoir un peu plus. De plus, les graphismes restent de très bonne facture et ne sont vraiment pas avares en gros plans sur les poitrines. Cependant, la déception reste le sentiment principal à la lecture de ce volume : la suite devrait faire mieux, du moins on l’espère.