L'histoire :
C’est la panique ce matin chez les scientifiques car la constellation du Sagittaire a subitement disparu. Pendant ce temps-là, le professeur présente deux nouveaux élèves à la classe, prénommés Hideyoshi et Utamaru. Si le premier se dispute d’emblée avec Ichimatsu qui dessine sa caricature, le deuxième séduit immédiatement les filles grâce à un tour de magie qui fait apparaître une rose dans le casier de chacune de ces demoiselles. Pendant que c’est l’agitation en cours, Katsu se fait battre à plates coutures sur le toit du lycée par un inconnu portant un long manteau sur lequel est inscrit « mousquetaire à la rose ». Un peu plus tard, Carmina fixe rendez-vous le soir à Ichimatsu, Koume et Takezo, en demandant à chacun d’apporter quelque chose de précieux à leurs yeux. Les trois garçons ne savent pas que Carmina va transformer ces objets en réceptacle du pouvoir des étoiles et vont donc faire de drôle de choix. Ils ne savent pas non plus que les nouveaux élèves sont venus de Polaris pour les éliminer, ni que la disparition de la constellation du Sagittaire est liée à Kamiya...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier volume faisant surtout office de présentation du contexte et des personnages. Ici, avec l’arrivée de trois nouveaux personnages dans le premier chapitre, on rentre enfin dans le vif du sujet et l’intrigue laisse la place à l’action. En effet, Ichimatsu, Koume et Takezo se retrouvent dotés de pouvoirs et vont devoir affronter des ennemis venus les abattre, les 12 fiancées potentielles étant également en danger. Il est clair que les gags ont souvent du mal à fonctionner mais les scènes de combat sont intéressantes car les attaques des trois lycéens font preuve d’originalité (on reste néanmoins un peu perplexe en ce qui concerne Koume car ses pouvoirs semblent manquer d’intérêt, surtout s’il s’agit de combattre). Tout en dynamisant le récit, cela nous indique donc clairement l’orientation de l’histoire qui est on ne peut plus simple : on s’attend maintenant à voir des méchants toujours plus balèzes défiler et que les héros les affrontent pour sauver les 12 demoiselles. Un peu de mieux donc (au moins maintenant, ça bouge un peu !), mais les graphismes ne sont pas encore au top de ce qu’a pu nous fournir le mangaka dans ses titres précédents. Néanmoins, la qualité est correcte : les scènes d’action sont fluides, les personnages expressifs et séduisants pour la plupart. Le défaut principal vient du choix du tramage et des silhouettes qui manquent parfois de soin. Malgré son amélioration scénaristique, Mixim 11 a encore du mal à se montrer prenant : espérons que la suite en vaille la peine...