L'histoire :
Dans les cales du navire de Gasparde, pour faire diversion afin d’arriver facilement jusqu’au capitaine, Shuraiya s’apprête à saboter la chaudière - il s’agit, chose rare, d’un bateau à vapeur. Il est alors surpris par le machiniste, le vieux grand-père qui s’occupe du petit Anaguma, l’enfant qui se trouve maintenant avec l’équipage de Luffy. Le vieillard lui explique qu’il ne fait pas partie de l’équipage des pirates et qu’il a été « recruté » de force lorsque ces derniers ont volé le navire. Cependant, il refuse que Shuraiya touche à la chaudière - son bébé. Quant à Shuraiya, il lui explique être venu pour tuer les pirates de cet équipage, qui sont responsables de la mort de ses parents et de sa petite sœur. De retour sur le pont, il se retrouve directement face à Gasparde qui a tout entendu et lui propose de combattre sans plus attendre. Mais il doit d’abord battre son lieutenant, l’assassin Needless : cela tombe bien, ce dernier est aussi sur la liste des hommes que Shuraiya comptait abattre... Tandis que le combat se déroule, le Vogue-Merry a enfin rattrapé le navire de Gasparde et Luffy s’apprête à faire son entrée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme le premier volet de ce diptyque, cette seconde partie souffre de gros défauts au niveau de l’édition comme de la mise en images des scènes d’action du film. Pour ce qui est du premier point, pas de surprise, on a encore droit à des images qui pixélisent, qui ont parfois un effet de flou, et une luminosité et un contraste qui ne sont pas des plus efficaces pour distinguer correctement les choses lors des scènes de nuit (c’est à dire presque l’intégralité des scènes de ce volume, donc). Quant au second point, les scènes d’action trouvent le moyen d’être encore moins lisibles que dans le premier opus, et il est pratiquement impossible de comprendre précisément ce qu’il se passe pendant ces moments-là. D’ailleurs, le combat de Shuraiya contre l’homme de main de Gasparde, Needless, est un modèle du genre incompréhensible. Sachant que cette dernière partie est principalement constituée de deux combats, c’est presque l’intégralité du tome qui se montre donc pénible à lire. Il faut dire aussi que le scénario ne rattrape pas grand-chose : le combat de Shuraiya est totalement dénué d’intérêt (d’autant qu’on ne comprend pas bien ce qui se déroule), et celui de Luffy contre Gasparde est à peine mieux et on ne peut pas dire que la feinte servant à surmonter le pouvoir du bonhomme soit vraiment très recherchée ni très crédible. On retiendra par contre que les dernières pages recèlent de croquis préparatoires et de commentaires sur ces derniers. On a également droit à des mini-interviews des membres les plus importants du staff (réalisateur, directeur artistique, directeur de l’animation et character designer), ainsi que quelques commentaires sur le film de la part des doubleurs, mais tout cela ne fait que difficilement oublier tout le reste. Les deux volumes constituant cet anime comics sont donc très décevants, surtout au regard de la grande qualité de la série originelle de One piece, et on préférera donc se tourner sans vergogne vers la version animée, ou tout simplement vers le manga classique qui se montre bien plus digne d’intérêt.