L'histoire :
En voyant que Hayate a repris sa forme humaine et tient une Kohaku ensanglantée dans les bras, Aoba est catastrophé et se rue vers eux. Bien que très faible, Kohaku s’empresse de le rassurer : le sang n’est pas le sien. En fait, Shuri s’est discrètement poignardé lui-même avant de foncer sur elle et de simuler le coup. Aoba a du mal à y croire mais est soulagé que la jeune fille ne soit pas en danger de mort. Etant donné que Hayate est intervenu, Shuri décide d’abandonner le combat et part retrouver Enju. Kohaku demande alors aux deux garçons qui l’entourent de ne pas mal juger Shuri : après tout, celui-ci ne les a finalement pas trahis et s’est sacrifié pour son pays. Puis, avant de s’évanouir, Kohaku leur explique à quel point il est important pour elle est de sauver Sakura, sa seule amie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce sixième opus se décompose en trois temps. Tout d’abord, Aoba retrouve Kohaku et cette dernière explique au prince que Shuri n’est finalement pas le traître qu’ils pensaient. La mise au point va engendrer des explications dans les deux camps et Sakura va tenter vainement de raisonner son frère. Ce passage-là est un peu longuet car tout est clair dès lors qu’on sait que Shuri n’a pas poignardé Kohaku, et le combat suivant n’est pas mis en scène très subtilement. Toutefois, le récit opère un retour dans le passé pour nous présenter l’histoire d’Asagiri. Non seulement on découvre qu’elle aussi avait un lien avec un des sbires d’Enju, mais en plus la demoiselle nous dévoile sa véritable nature. Sur fond de tragédie et de tradition, le scénario se montre alors très prenant : on a beau deviner aisément le dénouement, on reste accroché à chaque page tant le tout est intense. Quant au dernier tiers, on a le droit à une nouvelle amusante et à des bonus sur The gentlemen’s alliance cross, ainsi qu’un concours entre mascottes des autres titres de la mangaka. Ce bonus sont des cadeaux fort sympathiques et devraient réjouir les fans de l’auteur. En résumé, ce volume a un démarrage moyen mais se rattrape fort bien par la suite !