L'histoire :
Cela fait maintenant sept jours que la bataille au palais du sanglant secret est terminée et qu’Enju a disparu. Pourtant, Sakura n’est pas malheureuse et croit fermement que son frère reviendra la voir un jour. Aujourd’hui, Aoba a décidé de rendre visite à Sakura et de l’emmener au bord d’un étang pour lui montrer un drôle de poisson. Là, ils aperçoivent Asagiri mais celle-ci fuit sans prononcer un mot. Sakura est abattue : elle et Asagiri ne se sont pas parlé depuis la bataille et la princesse craint que son amie ne lui en veuille d’avoir tué Ukyo. Aoba la console et lui murmure qu’il viendra la rejoindre dans la nuit pour enfin faire l’amour avec elle. La jeune fille est ravie à la perspective de ne pouvoir faire qu’un avec l’élu de son cœur. Aoba se rend ensuite auprès de son père qui, pour rassurer les ministres, lui impose un choix terrible : soit Aoba choisit la fille du ministre de la droite comme concubine, soit il cède Sakura à Dainagon...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec la délivrance de Sakura et la disparation d’Enju dans le volume précédent, c’est sans surprise qu’un nouvel arc scénaristique s’ouvre. Cette fois, il s’agit surtout de problèmes politiques et sentimentaux : pour rassurer certains ministres, Aoba va devoir choisir entre prendre une concubine ou céder Sakura à Dainagon. Les deux solutions ne sont pas intéressantes pour Aoba mais il va être obligé de trancher. Quant à Sakura, elle voit que son bien-aimé est tracassé et met de la distance entre eux, sans savoir de quoi il peut bien retourner. De plus, Aoba et Sakura veulent faire l’amour pour la première fois mais ne parviennent pas à trouver une nuit pour cela. Le côté politique est donc surtout un prétexte pour introduire une rivale à Sakura et donner un nouvel élan au récit. L’intrigue de base n’est certes pas palpitante mais les mélos sentimentaux sont bien retranscrits, les personnages sont touchants et les rivalités sont plus compliquées qu’il n’y paraît. Un huitième tome somme toute sympathique donc, mais attendons la suite pour nous assurer que ce nouveau cycle qui débute en vaille vraiment la peine.