L'histoire :
Les phénomènes étranges qui touchent le monde trouvent enfin une explication aux yeux de tous. Le démon Abraxas a reçu les douze offrandes qu'il attendait de son pacte avec Luna. La jeune femme a vu ses proches mourir les uns après les autres sans qu'elle n'ait rien pu y faire. Seul Issa est toujours en vie et il compte bien empêcher Luna de commettre l'irréparable. En effet, Abraxas exige de celle-ci qu'elle détruise l'Humanité. Issa ne se démonte pas et, afin de parvenir à sauver Luna, il se rend dans la base de la société Nitobe. Alors que la situation semble désespérée, il apprend l'existence d'une arche qui pourrait sauver ses occupants. Pour Issa, il est temps d'agir car le monde subit de part et d'autre les attaques apocalyptiques d'une Luna possédée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'apocalypse est régulièrement annoncée depuis bien des années par le biais de pseudo prédictions de Nostradamus, de Paco Rabanne ou encore des fameux Mayas. Dans Sanctum, le visage de la destruction prend les traits de la très jolie Luna. Précédemment, les lecteurs ont pu assister à la mort de nombreux proches de la jeune femme jusqu'à ce que le démon Abraxas réapparaisse à la fin du quatrième volet. Cette fois-ci, le récit nous montre notre Terre mise à mal. Le seul espoir est dans Issa, le dernier ami de Luna encore en vie. Masao Yajima livre une conclusion efficace et qui convaincra assurément les amateurs des autres albums. Pour les autres, on se focalisera sur les défauts de la série depuis ses débuts, à savoir une histoire parfois un peu confuse et un aspect fourre-tout un peu déstabilisant. La confirmation sur Sanctum reste le dessinateur coréen Boichi. Ce dernier offre des planches absolument incroyables, que ce soit dans les décors en désolation, sur les personnages ou même dans des cadrages proprement hallucinés. Un bilan mitigé donc, mais qui ne laissera pas insensible. Surtout au vu du peu de nombre de jours qu'il nous reste avant la fin des temps...