L'histoire :
Aiko a finalement accepté de servir les intérêts de la société Atheos en combattant les chimères à l’aide de son bras mutant. Le professeur Kochigawa lui fait donc passer différents tests et ceux-ci révèlent que la jeune fille ne contrôle toujours pas son bras, celui-ci n’agissant que par un réflexe de défense déclenché par la peur. Néanmoins, lorsque Sudô appelle le centre de recherche pour demander de l’aide, Aiko sait qu’il est l’heure de prouver qu’elle peut se rendre utile et ne doit pas finir comme sujet d’expériences. La jeune fille est alors transportée dans le métro où une chimère vient d’anéantir toute une unité des forces spéciales. Là, elle se rend seule et sans arme dans la tanière du monstre et découvre le spectacle horrible de dizaines de corps en morceaux en train d’être dévorés par la bête. Lorsque la créature la voit, elle bondit alors sur la jeune fille qui, tétanisée par la peur, ne peut faire un seul geste. Heureusement, son bras réagit tout seul et empêche la chimère d’approcher. Aiko se reprend alors et tente de diriger son membre de manière à combattre efficacement le monstre, mais ce dernier est particulièrement véloce et parvient finalement à blesser la jeune fille à l’épaule. C’est alors qu’Aiko semble entrer en transe, ne répondant plus aux appels dans son oreillette et se comportant bizarrement. Et, lorsque la chimère attaque de nouveau, la jeune fille se jette sur elle et lui arrache les membres à mains nues à l’aide de son bras revenu à son aspect « normal »…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Vous aviez trouvé le premier tome violent et un peu gore ? Alors ne lisez pas le second ! Par contre, si la vue de massacres horribles et de combats sanglants avec des monstres ne vous déplait pas, jetez-vous dessus, vous en aurez pour votre argent ! Maintenant qu’Aiko a renoncé à la mort et décidé de combattre les chimères qui ont décimé sa famille, l’histoire entre dans sa phase active et le scénario fait quelques pas en avant. On en apprend notamment un peu plus sur Sudô et son sombre passé qui l’a amené à travailler avec Atheos. On découvre d’ailleurs en même temps que ce dernier que ladite société ne doit pas vraiment être étrangère à la création des chimères qu’elle combat, informations que le prochain tome viendra sûrement compléter. Malgré tout cela, le scénario n’avance pas énormément en ce qui concerne le reste, la plupart du volume étant consacré à l’évolution de la mentalité d’Aiko. Le trait de l’auteur colle très bien à l’esprit de la série, fortement encré, rendant l’ambiance sombre même en pleine lumière, tramé comme il faut, et détaillé lorsque cela est nécessaire. Les personnages sont assez charismatiques, la jolie professeur Kochigawa en tête, cette dernière rappelant d’ailleurs un peu Aya dans le jeu vidéo Parasite Eve avec lequel ce manga possède quelques similitudes. La mise en scène et les cadrages sont bien pensés et les effets de style font mouche. Un bon volume pour les amateurs du genre.
