L'histoire :
Après une bonne nuit de repos, Doraichi est en forme en ce 23 décembre. Cela tombe bien car c’est le jour de la séance spéciale de maître Gashô Warabiya. Doraichi, comme les autres zenza, arrive dans les loges avant tout le monde et se change rapidement avant de s’assurer que tout est prêt pour les maîtres. Deux conteurs vont monter sur scène lors de la séance, dont Doraichi. Celui-ci est confiant car il a répété de nombreuses fois son histoire sans jamais faire de faute. Seulement, entre la présence de Shiho qui est venue spécialement pour lui et un ami déconcertant de son maître, Doraichi est déstabilisé. Quand il monte enfin sur scène, Doraichi est troublé de voir l’ami de son maître juste devant lui, d’autant que ce dernier fait des réflexions désagréables. Il en perd sa concentration et livre une prestation si mauvaise que le public le hue et rigole. Maître Gashô intervient et force Doraichi à interrompre sa prestation...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Doraishi a pris l’habitude d’être un zenza et d’effectuer ses tâches, mais il continue d’apprendre des histoires avec enthousiasme et sérieux. Hélas, à cause d’un homme qui fait exprès de le troubler et le déconcentrer, Doraichi subit un échec cuisant sur scène : entre humiliation, colère, déception et traumatisme, le disciple va avoir bien du mal à remonter la pente. Et, au milieu de toutes les questions et doutes qui l’assaillent, il rencontre un autre maître au comportement assez singulier qui va remettre ses certitudes en questions. Avec tout cela, le pauvre Doraichi est bien en peine mais il nous permet de découvrir de nouvelles choses, des personnages supplémentaires hauts en couleurs et des récits intéressants. En outre, dans la dernière partie, Dorami s’accapare un peu la vedette en se faisant une rivale plus ou moins officielle et progresse aussi avec la dimension féminine en plus. Dans tous les cas, les parcours des zenza sont passionnants, plein de rebondissements, de sentiments variés et de surprises en tous genres. Enfin, les histoires racontées sont prenantes et leurs répétitions n’ennuient jamais car elles changent de narrateur ou de mise en scène à chaque fois. Chapeau maestro du rakugo !