L'histoire :
ZhiHeng se rappelle les bons moments passés avec Xiaojia lorsqu’il faisait partie du groupe Menthol Curry et qu’elle était leur fan. Malheureusement, par manque d’argent, la demoiselle n’avait pas pu les suivre pendant la tournée et ZhiHeng raccompagna Xiaojia à la gare routière. Ensemble, ils attendirent le bus qui ramènerait la jeune fille chez elle. Après avoir timidement échangé un baiser, les tourtereaux se promirent de se retrouver à la fin de l’année. ZhiHeng lui avait fait le serment de ne pas l’oublier et de venir la chercher avec 99 roses lors de la rentrée scolaire. Le jour fatidique, le jeune homme arriva effectivement à l’université avec un énorme bouquet de roses. Mais il avait beau appeler Xiaojia, celle-ci ne venait pas à sa rencontre et ZhiHeng attendit toute la journée que sa belle arrive. C’est une ancienne camarade de chambre de Xiaojia, prénommée Xiao Mei, qui lui annonça que la demoiselle avait quitté l’université car elle avait échoué à ses examens. Depuis, personne n’avait eu de nouvelles d’elle et personne ne pensait la revoir un jour car elle devait de l’argent à plusieurs étudiants…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce troisième volume de 80°C poursuit l’histoire commencée dans le précédent opus et intitulée Time. On retrouve donc ZhiHeng et Xiaojia, à la fois dans le présent et dans des flash-back. Ainsi, l’intrigue s’étoffe et les relations entre les personnages deviennent plus claires. Les révélations sont assez nombreuses, ce qui mérite un petit regain d’intérêt de notre part. Mais soyons francs : quel que soit le temps, les personnages passent pour des idiots en parlant d’eux à la troisième personne, ce qui rend leur histoire plutôt cucul. De plus, même s’il est amoureux, ZhiHeng passe pour un maniaque à force d’espionner Xiaojia. A tout cela viennent s’ajouter des graphismes qui ne s’améliorent toujours pas : tramages simplistes, décors trop rares et le trait est peu travaillé. Quant aux personnages, leurs yeux ne dégagent pas d’émotions et leurs têtes ressemblent toujours à celles des poules. L’auteur a d’ailleurs du se rendre compte de ce problème car, à un moment, les protagonistes se moquent des passants qui sont carrément dessinés avec des têtes d’animaux. Espérons que l’auteur soignera plus son travail dans les prochains volumes.