L'histoire :
Ral croyait avoir sauvé une belle jeune femme des mains des kages mais, alors que tous les deux se sont isolés du groupe, celle-ci dévoile ses véritables intentions en empoisonnant son héros : elle n’est autre que le seigneur Jirga et son kage est celui du cobra. Mais, alors qu’elle s’apprête à dévorer Ral, Ganette et ses amies interviennent et l’éliminent. Emportant le jeune garçon sur son dos, le propriétaire du kage Tigre continue sa progression vers le château d’Obscuria mais se fait rattraper par Kafka, Mio, Aia et Sunsu. Ces derniers souhaitent soigner Ral et, tandis que Ganette poursuit son chemin, ils établissent leur camp au milieu de la forêt. A son réveil, le possesseur de Grad a déjà récupéré en grande partie mais s’est mis dans la tête l’idée que Sunsu devait progresser. Il emmène donc le jeune garçon auprès des cadavres de kages laissés par Ganette et lui somme d’invoquer son esprit afin qu’il les dévore et se renforce. En apprenant la mort de Jirga, Obscuria envoie l’un de ses cinq chevaliers, Beyon, à la rencontre de ses ennemis. Celui-ci a un pouvoir étonnant puisqu’à l’instar des araignées, il créé une toile géante de laquelle il est impossible de s’échapper...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans sa quête de destruction de la reine Obscuria et des nombreuses poitrines de femme à peloter, Ral est prêt à tout mais il ne s’attendait probablement pas à se faire avoir par une jolie femme qui s’est révélée être un kage. Le héros qui jusqu’ici était bien naïf commence à prendre un peu de plomb dans le crâne et avec cela, prend conscience de l’importance de sa mission. Cette fois-ci, Tsuneo Takano a prévu une histoire riche en rebondissements puisque, entre l’apparition d’un nouvel ennemi, Beyon, et les informations sur deux prisons enfermant les femmes et les hommes, les protagonistes ont fort à faire et ne comptent pas perdre un seul instant. Le rythme de cet opus est donc toujours aussi élevé, entre un humour pas forcément très subtil et de l’action à foison. Le dynamisme est aussi de rigueur au niveau des dessins de Takeshi Obata qui démontre une fois de plus tout son talent. Malgré le soin apporté à l’ensemble de ses planches, notons par contre un léger bémol concernant les séquences de combat qui pourraient être plus lisibles. La tension monte dans cet avant-dernier volet de cette franchise Blue Dragon, aussi attend-on de lire la suite avec impatience.
