L'histoire :
En voyant Okonogi transporter trois énormes sac dans la cours, Teiichi décide de venir l’aider et lui en prend deux. La jeune fille est un peu confuse et s’en veut d’exploiter le garçon. Soudain, ils passent sous une fenêtre et Teiichi entend quelqu’un appeler son prénom. Il lève la tête et a juste le temps de voir Yûko se jeter sur lui avant de s’effondrer au sol. Un peu plus tard, il se réveille à l’infirmerie : Okonogi est à son chevet et l’infirmière lui explique qu’il a du faire une petite crise d’anémie. Okonogki demande à Teiichi s’il a entendu son prénom avant de perdre connaissance. Il répond par l’affirmative et la jeune fille se montre alors affolée : cela correspond à une légende urbaine et le garçon pourrait mourir dans trois jours ! Teiichi ne peut pas lui dire qu’il connaît le fantôme de Yûko et doit donc laisser sa camarade se démener pour trouver une solution sans qu’il puisse la rassurer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En plus de Yûko, deux jeunes filles viennent bouleverser le quotidien de Teiichi dans ce second volet. Cela commence avec Okonogi qui considère le garçon comme son héros : il est évident qu’elle s’est éprise de lui et, étant donné qu’elle apprécie les histoires de fantômes, elle devient implicitement un membre du club d’enquêtes à part entière. Toutefois, il ne s’agit pas d’enchaîner les épisodes avec une histoire étrange à chaque fois car, dès le second chapitre, une demoiselle Kirie fait son apparition. Non seulement cette dernière peut voir Yûko, mais en plus elle semble en avoir beaucoup sur le fantôme car elle a un lien particulier avec elle et elle refuse que le fantôme s’en prenne à un humain. Là, en plus de la tournure inattendue du récit, on apprécie grandement le suspense qui s’en dégage, et les nouvelles pistes qui nous sont proposées quant à l’identité de Yûko.sont intéressantes. L’intrigue principale s’enrichit donc avec efficacité et noirceur, ce qui la rend encore plus captivante. Graphiquement, en dehors d’une petite dose de fan-service pas toujours bienvenue, il n’y a rien à redire car la qualité est toujours de mise. Bref, un second volet qui maintient notre intérêt !