L'histoire :
Le grand-père de Kinta est resté alité plusieurs jours mais l’homme semble s’en être bien remis. Néanmoins, ses habitudes ont quelque peu changé et, récemment il s’est mis à boire du whisky dès le début de l’après-midi. Loin d’être idiot, Kinta sait que son grand-père boit surtout pour oublier sa maladie et qu’il arrive à la fin de sa vie. Alors qu’il regarde dehors, le garçon annonce au vieil homme qu’il a décidé de passer toute sa vie au village. En entendant cela, son grand-père propose alors une promenade pour profiter des paysages qui leurs sont offerts. La journée se déroule sans encombre jusqu’à ce que Kinta aperçoive de la fumée au loin : un incendie s’est déclaré chez M. Gen. En fait, ce dernier a mis le feu à sa grange après y avoir tué sa femme et son amant. Le soir, le grand-père de Kinta est pris d’une forte fièvre, comme si le feu s’était propagé à son corps : l’homme est sur le point de mourir et la vie de Kinta va en être bouleversée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le volume précédent n’était pas captivant mais avait au moins le mérite de nous présenter les conséquences de la guerre, celui-ci ne parvient pas à relever le niveau malgré les bonds dans le temps qui s’opèrent. En effet, la première partie s’intéresse à la mort du grand-père de Kinta qui se retrouve alors sous l’aile de Yanagawa Ogumu qui l’emmène vivre à Tokyo. Là, au lieu de développer une véritable chronique sociale, on a le droit à la même chose que dans le premier opus, à savoir des personnes qui ne s’intéressent qu’à la fornication et s’adonnent à des plaisirs malsains : bondage, sado-masochisme, prostitution, adultère, détournement de mineurs, viols... Du coup, on a du mal à être pris dans l’intrigue car les personnages ne sont vraiment pas attachants : même le dépucelage glauque de Kinta et son entrée dans la vie active ne présentent pas d’intérêt. Cela est d’autant plus navrant que les graphismes sont vraiment soignés et possèdent un charme indéniable qui met parfaitement en valeur les protagonistes et les décors. Bref, une suite elle aussi ratée.