L'histoire :
Le voyage de Monju est terminé : lui et les inspecteurs Yamagishi et Kamiya ont trouvé une maison isolée dans la montagne où a résidé Yanagi, le créateur de Monju. Mais l’homme était déjà mort et sa tombe, non loin de là, a d’ailleurs récemment été visitée par People avant qu’il ne soit « mis hors service ». Dans la maison, Monju est tombé sur un modèle de robot rouge lui ressemblant énormément, celui-ci étant en mode veille et fermement ligoté. Sans vraiment savoir pourquoi, Monju a l’impression de le connaître, mais il n’a pas le temps de réfléchir à la question : l’inspecteur Mitsubori et ses troupes les ont pistés et débarquent en force. Malgré la résistance des policiers, ils s’emparent du mystérieux modèle rouge, non pas cette fois-ci pour le détruire mais pour le ramener à Tokyo où il sera étudié par la section scientifique. Mais Kamiya sait qu’au-delà des ordres du préfet, Mitsubori sert surtout ses intérêts personnels, et elle profite d’un instant d’inattention pour dérober des données gravées sur disque, bien décidée à mener sa propre enquête sur ce nouveau robot inconnu…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Continuant sur la bonne lancée du précédent opus, celui-ci s’enfonce plus profondément encore dans l’historique pas si évident que cela de Monju et dans les magouilles internes de la police. Et c’est bien cela qu’on attendait de la série, qui semble avoir définitivement passé à la trappe les petites enquêtes de quartier dont le seul attrait était de montrer le décalage entre la technologie de pointe du super robot policier avec les problématiques d’un bled de campagne. Néanmoins, de petits bouts d’histoires variées viennent tout de même meubler autour de l’intrigue de fond, mais cela reste de l’ordre de la digression amusante, et qui passe donc bien. Le scénario va donc plus loin, et l’auteur n’oublie pas non plus d’approfondir encore ses personnages, principalement l’inspecteur Kamiya dont on découvre encore plusieurs parties de son passé. Un bon tome, servi par des graphismes plus que corrects, dont on attend la suite.