L'histoire :
Kamiya est de retour après son séjour à Tokyo et s’inquiète à propos du « Monju rouge » qui s’est enfui pendant son transport à la préfecture de police : la jeune femme pense que ce dernier va peut-être tenter de rejoindre Monju. En arrivant au poste de police, elle tombe nez à nez avec ce dernier visiblement stressé puisqu’il se ronge les doigts, et cela à juste titre : derrière lui se tient justement le Monju rouge ! Ne sachant quoi faire, Kamiya reste prostrée tandis que les autres discutent de la conduite à tenir. Finalement, Kamiya décide d’appeler la préfecture, d’autant plus que le robot porte sur lui un mouchard ! En attendant que les services adéquats viennent s’en occuper, il est décidé que le robot resterait au commissariat. Kamiya propose de le nommer « Fugen » et, dans les jours qui viennent, tout le monde se montre sympathique envers le robot, qui se montre même plus efficace que Monju sur certains points. Mais Monju reste en retrait et semble jalouser le nouveau venu qui lui fait de l’ombre. Pourtant, celui-ci sent qu’il n’y a pas que ça et que quelque chose ne va pas avec Fugen...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Continuant sur l’histoire du modèle jumeau de Monju, le scénario ne tarde pas à devenir tragique : rapidement, on comprend pourquoi Fugen était désactivé lorsqu’il va se montrer violent sans raison valable. Cela finit de convaincre qu’il s’agit du robot dont les crimes ont été attribués à Monju (des fois qu’on ait encore des doutes) même si l’auteur ne fait pas encore officiellement le lien (mais il fournit tout de même quelques indices). La situation dégénère donc dès le premier chapitre avant que l’on retourne sur les histoires « de routine » servant à faire passer le temps tout en égrainant quelques passages intéressants mais sans réelle avancée. Cela se poursuit ainsi jusqu’à la fin du tome où la trame principale reprend enfin ses droits en attendant le prochain tome. L’auteur nous a jusqu’ici habitués à ce rythme, d’autant qu’il en profite pour faire évoluer ses personnages et leurs relations et joue la carte du « temps réel », mais il faut avouer que l’histoire donne tout de même l’impression de traîner en longueur. Bref, sans être inintéressant, ce cinquième volume s’avère tout de même peu passionnant et retombe dans les travers du début de la série, lorsque l’on ne savait pas très bien où voulait en venir l’auteur, même s’il s’agit plutôt ici de tourner autour du pot... Espérons que le sixième tome saura nous faire oublier cela.
