L'histoire :
Naruto vient de se lancer contre Kakuzu après avoir décidé de la stratégie à employer suite à sa précédente offensive où ses deux clones lui ont permis d’analyser les réactions de l’adversaire. Cette fois-ci, c’est aidé de trois clones qu’il va y aller : il prépare « l’orbe shuriken » et lance ses doubles devant lui. L’un d’eux est presque instantanément stoppé par Kakuzu et l’ouverture laissée aux deux autres n’est que de courte durée : les deux visage additionnels de l’ennemi crachent chacun une attaque qui les détruit. Mais cela a laissé le temps à Naruto d’arriver par derrière et de passer outre la défense de Kakuzu. Pourtant, son orbe shuriken s’éteint à quelques centimètres de l’ennemi et le ninja de Konoha se fait attraper par les nombreux tentacules. Mais ses amis l’en sortent et contre-attaquent à leur tour, sans succès. Revenu auprès d’eux, Naruto explique qu’il ne peut maintenir son attaque que pendant un temps limité et qu’il l’a déclenché trop tôt pour réussir. Pourtant, il demande à ce qu’on lui laisse une seconde chance. Ses arguments et sa détermination arrivent à convaincre Kakashi qui accepte de le laisser réessayer. Le jeune ninja créé alors trois nouveaux clones et prépare son orbe shuriken, mais son adversaire l’attend cette fois-ci de pied ferme, bien décidé à ne pas se faire avoir deux fois par la même technique !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce tome conclut rapidement le combat contre Kazuku qui touchait à sa fin pour ensuite revenir sur Sasuke et Orochimaru. Le jeune homme estime qu’Orochimaru ne peut plus rien lui apprendre et a donc tout simplement décidé de le tuer ! Cela nous promet beaucoup mais, finalement, l’affrontement se révèle assez rapide et peu palpitant à notre grande déception, surtout après autant de tome où Orochimaru paraissait invincible. La fin du volume prend une orientation différente et une nouvelle équipe de méchants se forme. En bref, pas mal de changements mais peu de suspens pour ces chapitres qu’on qualifiera de transition, malgré les quelques événements majeurs qui s’y trouvent. Les graphismes, eux, restent au même niveau : assez simplistes dans le trait, avec énormément de détails dans les décors et peu sur les personnages, un tas de protagonistes qui manquent de charisme et de style (surtout les seconds rôles en fait), un manque de tramage qui oscille entre le style à part entière de l’auteur et la nécessité de rendement rapide de ce dernier, des mouvements mal rendus… Pas mal de défauts pour peu de points forts donc, le succès énorme de la série n’aidant probablement pas l’auteur à en faire plus. Après 38 volumes, le noyau dur des fans continuera sûrement de suivre la série, mais les autres se lasseront peut-être, si ce n’est déjà fait.
