L'histoire :
Sans emploi ni argent, Sôsuke n’en revient pas quand une femme prénommée Michi débarque chez lui avec une lettre de son père. Apparemment, ce dernier se serait fait donner Michi dans un bar et il a décidé d’en faire sa belle-fille. Sôsuke s’offusque de la décision de ses parents qui n’ont même pas pris la peine de l’informer et lui demander son avis. Il est en outre stupéfait par Michi qui n’a pas l’air gênée par la situation. Celle-ci se satisfait simplement d’avoir un peu d’attention. Sôsuke doit alors rapidement chercher un travail pour prendre son de son foyer, pendant que Michi s’occupe de l’intendance. Cependant, leurs revenus sont mince, leur vie est plutôt précaire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme les autre titres de Fumiyo Kouno, c’est au tour d’Une longue route de revenir dans les bacs. La jaquette reprend la même illustration mais les couleurs sont un peu plus lumineuses. Pour le reste, le contenu n’a pas changé :l’histoire nous invite à suive la cohabitation entre deux jeunes époux qui ne se connaissent pas et ont des caractères assez opposés. Sans dénoncer ou adorer ce type de mariage, l’histoire se contente de décrire leur mode de vie et nous laisse nous forger notre propre opinion sur le sujet. La description de leur quotidien se suit facilement et on se plonge sans peine à leurs côtés, la rudesse de la vie apportant de la profondeur et des sentiments à l’ensemble. On regrette quand même que Michi ne prenne de l’importance que dans la fin du tome : arrivées plus tôt, ces révélations l’auraient rendue plus attachante et le scénario aurait gagné en intensité. Toutefois, cela ne gâche pas la lecture qui reste touchante et bien menée. A essayer.